Evidemment, préparer une telle épreuve nécessite un peu d'investissement personnel. Mais pas de quoi non plus se faire mousser indéfiniment. Un(e) sédentaire qui se lance dans l'aventure d'un dix kilomètres mérite tout autant de respect. Parfois même plus. Ce qui compte, c'est la démarche personnelle, la volonté à vouloir aller au bout d'un challenge qui parfois bouleverse les habitudes et le mode de vie. Franchement, et encore une fois sans vouloir "banaliser" ou "démythifier" la chose, je mets aujourd'hui infiniment moins d'investissement personnel dans la préparation d'un marathon que certain(e)s coureur(euse)s pour un 10 bornes.
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Et pour Noémie, perdue là-bas au Canada, voici l'édito paru vendredi dans L'Equipe et consacré au hockey.
C’est vrai qu’Antoine Gouédard-Comte, le capitaine des Bleus, et Frédéric Soyez – le seul professionnel de l’équipe, qui joue d’ordinaire au Campo de Madrid – sont moins populaires que Burt Lancaster ou Kirk Douglas. Mais leur mérite, et celui de leurs camarades, n’en est pas moindre. Car ces jeunes gens sont, avec les handballeurs, les derniers Français d’un sport collectif à disposer encore d’une chance de participation aux prochains Jeux Olympiques.
La dernière fois, pour le hockey national, c’était en 1972, à Munich… Et l’occasion est trop belle de célébrer ces sports de passionnés, ces sports de minorité qui s’accrochent par on ne sait quel miracle de volonté et de prosélytisme dans une France qui ne voit le gazon que comme support d’un ballon de foot. Le hockey, c’est pourtant une histoire vieille comme le monde. Retrouvé sur des bas-reliefs de la vallée du Nil comme sur les vitraux de la cathédrale de Canterbury, répertorié comme Fédération internationale depuis 1924 et par la volonté d’un Français, Paul Léautey. Mais c’est au Pakistan et en Inde que le hockey – de l’ancien français hocquet – est devenu sport national. Chez nous, avec 10 000 licenciés et une grosse centaine de clubs dans le Nord ou la région parisienne, on ne s’en souviendra que s’il est, le 10 février, le premier et peut-être le seul sport « co » qualifié pour l’été chinois. Allez, les Bleus !
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Me voilà donc de retour du jumping de Bordeaux. Deux jours très sympas avec notamment un très beau concours samedi soir lors de la manche de Coupe du monde remporté par le Néerlandais Gerco Schröder. Côté français, on retiendra surtout la belle septième place de Patrice Delaveau sur sa jument de dix ans Katchina Mail. A 43 ans, le Normand qui affiche un sacré palmarès semble avoir retrouvé un dada pour obtenir de nouveaux gros résultats. Sacré métier que celui de cavalier pro où l'on peut passer des Jeux olympiques à des petits concours nationaux, en quelques jours, si le propriétaire décide de vendre son dada. L'avantage, c'est que la limite d'âge n'existe pas dans la gestion de la carrière et qu'un jour ou l'autre, on peut retomber sur un cheval de top niveau et briller à nouveau.
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Natation : 2 700 m (essentiellement travail d'amplitude dont environ la moitié avec le pull)
6h 30 du mat, allez hop on se lève pour aller nager avant de filer prendre le train de 9h55 pour Bordeaux... Découverte de la piscine de la rue Blomet dans le 15e, bassin de 50m qui a l'avantage d'ouvrir à 7 heures du mat. Seul problème, beaucoup de monde qui vient faire ses petites longueurs avant d'aller bosser et séance qui se transforme vite en slalom spécial...
Samedi
Course à pied : 1 h 20'
Pas de très bonnes jambes mais agréable balade dans le Parc Floral de Bordeaux, sympathique endroit conseillé la veille au soir par Thierry du club Pessac Aventure Triathlon, rencontré la veille au soir au dada où il amenait sa fille. Merci du conseil Thierry et bonne prépa avec tes camarades pour Roth.
Dimanche
Course à pied : 1 heure (dont 10 x 30/30)
Pas envie de me lever mais bon... Finalement bonne séance avec un peu de travail de rythme pour décrasser la machine.
Reportage à Bordeaux oblige, pas de grande sortie vélo cette semaine et donc un volume horaire en légère baisse (environ 9 heures). Malgré tout, j'ai réussi à caser au moins une séance par jour ce qui n'était pas gagné au regard de mon emploi du temps. Tous les voyants restent donc toujours au vert...
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Vous aviez aimé la reprise de Love is Gone par Peter Cincotti, je pense que vous devriez aimer cette reprise d'un autre grand standard...
KT Tunstall-I want you back Jackson five