Dans le cadre de l'élaboration de ces documents, des projections climatiques commencent à circuler, généralement basés sur les sénarios A1b et A2.
Or certains phénomènes, parfois présentés comme "paradoxes", apparaissent dans ces projection. Ces paradoxes, s'ils sont mal expliqués, peuvent alimenter le discourt des climato-sceptiques ou soulever des questions
Ainsi, par exemple, les simulations montrent à l'horizon 2030 des impacts moindre pour le sénario A2 (pessimiste) par rapport aux scénarios A1b ou B1. Ce phénomène est induit par la modélisation : les condtions du scénario A2 prévoit notamment un rejet de différentes particules (autres que le CO2), dont l'effet à court terme induit un réfléchissement plus important des rayonnements solaires. Cet effet étant cependant moindre que l'effet de serre généré par le CO2 et autres GES, l'aspect pessimiste du scénario A2 apparaissent dès 2050 et sont parfaitement clair à l'horizon de la fin du siècle.
Ces projections climatiques doivent donc être manipulées avec prudence et présentées avec les explications nécessaires. Or l'enjeu de l'adaptation au changement climatique concerne toute la société, il y a donc un véritable enjeu à développer une démarche de vulgarisation de ces sujets, de démystification, afin d'éviter que certains ne dévoient la connaissance scientifique.