Numérique et temps de cerveau : quid des libraires chez l’Oncle Sam ?

Par Benard

Rédigé parLaurent Julliard,


Je lisais hier l'article «
Avec 40 % des ventes en numérique, les libraires ne survivront pas» et j'ai pensé apporter quelques éléments de ce que j'observe ici à San Francisco.Dans cette ville qui est à la fois La Mecque du high-tech et du numérique, mais qui déborde aussi de créativité artistique en tout genre, il est intéressant de noter qu'en l'espace de 4 mois 3 très grandes librairies de la ville (2 Borders et 1 Barnes & Noble) ont fermé boutique. Je pense ne pas me tromper en disant qu'il ne reste plus de très grandes librairies dans San Francisco intra-muros.

La chaîne de librairies Borders est sous la protection du chapitre 11 et a fermé le tiers de ces librairies, en particulier les très grandes librairies en centre urbain qui subissaient des baisses des ventes régulières. Sans doute parce que la population qui s'y trouve (nomade, suroccupée et hyperconnectée)est aussi celle dont les habitudes de lecture ont évolué le plus rapidement privilégiant l'achat sur Internet et/ou la lecture de supports numériques.

MAIS il est aussi encourageant de noter que Borders conserve ses librairies de petite et moyenne taille plus proches de ses lecteurs et qui continuent à bien marcher. La constatation ne manque pas de piquant quand on sait que ce sont ces mêmes très grosses librairies (Borders, B&N, etc.) qui avaient causé la disparation de la plupart des librairies indépendantes il y a 15 ans de cela aux États-Unis.

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