Gallmeister, 3 mars 2011, 299 pages
Résumé de l'éditeur :
New York, 1991. La belle et ambitieuse Taylor Schmidt, fraîchement diplômée d'une université du Missouri, débarque dans la Grosse Pomme à la recherche d'un job et du grand amour.
Crise économique oblige, elle erre de bureau de placement en bureau de placement, jusqu'à ce qu'une mystérieuse agence lui propose "le job pour lequel on tuerait". Deux jours plus tard, Taylor se retrouve jeune éditrice d'une maison d'édition new-yorkaise et découvre avec effroi le prix à payer : elle va effectivement devoir assassiner quelqu'un.
Mon avis :
Fan des années 1990, ce livre est pour vous. Du coup, j'ai été un peu larguée, ma culture musicale s'arrêtant avec Nirvana.
Ceci dit, c'est un thriller politiquement incorrect et qui m'a collé une paranoïa d'enfer.
Des personnages déjantés : Taylor Schmidt est une presque nymphomane ; son colocataire est un looser ; le locataire du dessous ne paye pas de mine et tout est à l'avenant.
Si l'intrigue commence doucement, les 50 dernières pages sont palpitantes : qui tente de tuer qui et pourquoi ? Ont-ils réussi ?
Les théories sur les baby-boomers d'Asher Krueg sont à se tordre de rire et la théorie du complot est toujours à l'oeuvre.
Un roman plaisant à l'atmosphère des années 90, entre le "grand n'importe quoi des années 80" (sic) et le 11 septembre. Vous avez dit Génération X....
L'image que je retiendrai :
Celle de la ville de New-York en pleine transformation.
sans qui je n'aurai pas passé un aussi bon moment de lecture.