Une véritable niche d’emploi
L’Aérocampus devrait compter selon Jérôme Verschave, le futur directeur du centre de formation, près de 30 salariés. «15 personnes du ministère de la Défense vont rester et nous allons recruter 15 autres personnes. Il faut tout créer ! » s’enthousiasme l’ancien directeur de cabinet d’Alain Rousset. En effet, avec l’arrivée de la SIMMAD (Structure Intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la défense) à Mérignac, ce pôle de formation répond à la forte présence de l’industrie aéronautique autour de Bordeaux et coûtera une somme « importante » à la région Aquitaine, 25 millions d’euros au bas mot, 20 en investissement et le reste pour l’acquisition des terrains et locaux. De l’argent bien placé, car le secteur aéronautique reste porteur en terme d’emplois. Alain Rousset a même rappelé que dans l’achat d’un avion « 1 tiers allait à la construction, les deux autres tiers la maintenance ». C’est cette branche qui recrute. Et pour preuve, trois élèves qui ont rénové l’avion-cible qui trône sur le rond-point de Latresne, ont appris le jour même que Sabena Technics les embauchait. Après 6 mois de formation en peinture aéronautique, et sans avoir terminé leur cursus, c’est ce qui s’appelle un recrutement à la vitesse de la lumière ! Et un excellent début pour l’Aérocampus.•
Jean-Yves Saint-Céran