Comme Saint-Emilion est beau sous le soleil
Voici aussi un autre angle de vue sur le village et au premier plan le "garage" et le chai historique à droite de Valandraud.
Un événement comme j'aime, car bien sûr (et c'est la règle) on déguste les grands Bordeaux 2010 noirs et concentrés mais aussi des vins d'autres terroirs :
Marcel Deiss en Alsace, coup de coeur perso pour son 2010 ALTENBERG DE BERGHEIM, Terroir de Calcaire Jurassique et Marnes du Lias.
ou encore Hervé Bizeul du Clos des fées en Roussillon (belle gamme en 2010), j'aime beaucoup son "classique vieilles vignes" et sa nouvelle cuvée "image dérisoire Manga à base du très ibérique tempranillo.
On trouvait aussi des vins italiens, espagnols (Aalto), de Hongrie et, c'est très rare ! de Bourgogne avec la gamme des Meursaults de patrick et catherine Essa du domaine Buisson Charles que nous avions visités il y a quelques semaines (le Charmes est toujours flateur mais je préfère le trop méconnu premier cru Bouches chères ou Bouchères).
Les vins de jean-luc Thunevin sont fidèles à l'esprit de ce millésime ultra puissant.
Je trouve d'ailleurs presque too much les Pingus et Valandraud et à ce stade j'accroche bien plus à Clos Badon voire même le Valandraud N°3 d'un équilibre tout autre.
Très beaux blanc aussi sur le Sauvignon (Valandraud et Pape Clément) qui avaient selon certains dégustateurs un air de famille avec le Nowat Blanc 2010 prélevé sur fût neuf (100 % rolle ou vermentino). L'élevage et la puissance.
Dans la gamme des 2010 rouge que nous avions présentés, le vin qui se dégustait le mieux était le costières de Nîmes dont le caractère exceptionnel du millésime l'emportait sur les nowat ou Procure.