Avec beaucoup de courage politique, Marc Baïetto ouvre le débat dans l'agglomération grenobloise sur l'aire géographique d'intervention de la structure de coopération intercommunale (la Métro).
La Métro, structure de coopération intercommunale dans l'agglomération grenobloise, est d'abord une création politique avant de répondre à une logique d'organisation territoriale.
Trois débats n'ont jamais été ouverts publiquement parce que la Métro a d'abord dépendu de choix exclusivement politiques.
1) Il n'a jamais été question d'un tableau comparatif entre un dispositif mutualisé et la création d'une structure de ce type. La raison est simple : le choix était politique et non pas financier. Il s'agissait d'organiser la cohabitation entre Destot et Migaud dans l'agglomération grenobloise. Donc, à chacun "sa collectivité".
2) Il n'a jamais été question d'une logique dans les rapports entre la Ville clef (Grenoble) et la Métro. La Métro est l'une des très rares structures sur le plan national (peut-être même la seule ?) où le Maire de la Ville centrale (Grenoble) ou son représentant n'occupe pas la Présidence de la structure intercommunale. La raison est identique au point 1.
3) Il n'a jamais été question d'une logique territoriale de la Métro, d'où le développement déséquilibré vers le Sud Isère au lieu du bas Grésivaudan par exemple. La raison est simple : Didier Migaud était Député du Sud Isère et la Métro s'est orientée "tout naturellement" vers sa circonscription d'alors...
Ces points ont toujours été reconnus et établis. Par conséquent, si un débat devait être ouvert sur la logique d'interventions de la Métro sur les bassins de vie qui composent l'agglomération grenobloise, ce serait une première depuis 1995.
C'est ce que vient de décider le nouveau Président de la Métro, Marc Baïetto, conformément à une approche pragmatique qui a toujours été la sienne.