Depuis son élection, il a gaspillé 40 milliards d’euros en cadeaux fiscaux pour les ménages les plus riches et les grands groupes (loi TEPA, bouclier fiscal, TVA réduite sur la restauration…). Ces dépenses fiscales inutiles et injustes ont creusé les déficits. La politique du Gouvernement explique ainsi les deux tiers du déficit abyssal de la France (selon la Cour des Comptes).
Résultat de cette politique calamiteuse : le Gouvernement augmente les taxes et les impôts qui pèsent sur tous les Français. En 2011, la hausse représente 11 milliards pour le porte-monnaie des classes moyennes et modestes. Contrairement à ses mensonges, la Droite augmente massivement les impôts.
Exemples : Suppression de l’avantage fiscal pour les nouveaux mariés et pacsés à compter du 1er janvier 2011 (500 millions d’euros) ; TVA à 19,6% sur les offres Internet « triple play » (internet, télévision, téléphonie) : (1,1milliard) ; Augmentation des taxes pour financer les retraites (3,7 milliards d’euros) ; Augmentation des taxes pour le remboursement de la dette sociale (3,55 milliards d’euros) ; Taxation des avantages en nature des restaurateurs (120 millions) ; Taxation des associations en zone de revitalisation rurale (110 millions) ; Taxation des entreprises innovantes (57 millions) ; Moindres exonérations pour les HLM (360 millions) ; Suppression de l’exonération spécifique sur les salaires des emplois à domicile et des structures agréées (460 millions d’euros) ; Abandon du crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt immobilier, etc.
Ces hausses se reportent directement sur les prix de la vie quotidienne et les classes moyennes et populaires sont les premières touchées.
Avec Sarkozy, la casse sociale et la hausse des impôts vont continuer. En 2012, après 10 ans de gestion par la droite, l’état des finances publiques nécessitera des efforts : la dette atteindra 1800 milliards d’euros, deux fois plus qu’en juin 2002 (900 milliards). Si le gouvernement veut atteindre son objectif de ramener le déficit public sous la barre des 3% en 2013 (60 milliards), cela implique de trouver 80 milliards d’euros en deux ans (le déficit actuelle est de 140 milliards).
Comme l’a montré la Cour des Comptes, atteindre cet objectif implique nécessairement une forte hausse des impôts. Les socialistes demandent au gouvernement d’être transparent avec les Français : quels impôts seront augmentés pour y parvenir ? Les Français doivent savoir sur qui pèseront les hausses que la Droite imposera de
toute façon pour réduire le déficit.
Un autre choix est possible : celui que proposent les socialistes. Il y a un chemin pour rétablir les comptes publics, mais il suppose de ne pas confondre sérieux et
austérité. Ce chemin, c’est celui que nous proposons : des mesures pour raviver la croissance dès l’été 2012 ; une nouvelle politique industrielle pour rendre cette croissance durable ; l’annulation de dépenses fiscales injustes et inutiles voire néfastes pour l’économie.