Lutter contre le stress pour un freelance : la recette non miracle

Publié le 13 avril 2011 par Lemondeapres @LeMondeApres

La lutte contre le stress est un des enjeux majeur  pour les entreprises  (20 % des salariés européens estiment que leur santé est affectée par des problèmes de stress au travail, et le stress étant à l’origine d’une baisse de productivité,  certaines études chiffre  le coût du stress au travail  à 2 millions d’euros par an pour une entreprise de 500 personnes), l’est tout autant pour les freelances , étant donnée la  prise de risque liée à la nature même de la vie de freelance et aux exigences permanentes de forte productivité.

Il est donc intéressant de  déterminer quelques best pratices qui peuvent aider à  relâcher la pression dans les moments ou habituellement on n’y arrive pas.

Le stress, on vit avec, c’est sa première caractéristique.


Il s’exprimera par divers symptômes dont l’énumération est longue mais en revanche, les remèdes simples ne sont que finalement très peu appliqués.

Le stress est généré par un état d’équilibre imparfait et par le sentiment qu’on ne fait pas ce qu’il faut pour que l’ensemble des actions pour lesquelles nous nous sommes engagés soit pleinement satisfaites. Autant tout de suite dire que on vivra avec jusqu’à notre mort. Donc pourquoi s’en préoccuper puisqu’à l’instant T, nous ne réussirons jamais à satisfaire l’ensemble des actions pour lesquels nous nous sommes engagés ? Ce qui fait nous en préoccuper est bien souvent l’importance que prennent dans nos vies ces actions. Encore une fois, cette importance est tout relative.

D’un point de vue humain, seulement très peu d’actions nous conduisent à la crise absolue. Dans la très grande majorité des cas, nous pouvons légitimement appliquer la règle du Don’t Panic.

A un certain titre, on peut même dire qu’un certain stress peu se révéler motivant à condition que celui-ci ne supplante pas la peur de la non action à l’action elle-même.

Premier conseil,  si on se place d’un point de vue humain, qu’apporte le stress à outrance et la non-action qui en découle comparé à un bref moment ou on se détend, on réfléchit et on trouve une solution. Finalement, c’est très humain et dans la majorité des cas, nous pouvons très facilement nous poser, réfléchir 10 minutes pour reconfigurer les variables et repartir vers des actions correctrices.

Il n’y a rien qu’on ne puisse changer dans le passé jusqu’à l’invention de la machine à remonter le temps, mais en revanche, le stress n’est que l’émanation de l’analyse de ce qui s’est passé et non de ce qui va se passer.

La solution : la recette non miracle ?


Deuxième conseil : toujours se projeter dans le futur avec les données du présent et ne pas ressasser le passé comme si on pouvait le changer.