En blogage comme dans la vraie vie, quand on est très actif, on n’a jamais assez de temps pour ses amis. Aussi, je me devais de leur en consacrer un peu à travers ce billet. Parce qu’ils le valent bien.
Tout d’abord pour saluer (ça tombe bien, le salut public est en jeu) la fiction de Thierry, qui se révèle terrifiante tant elle est criante de vérité. Nous ne sommes plus très loin de la lisière du mal absolu. Le dire de cette façon est bien plus efficace que tous les beaux discours que nous avons pu commettre les uns et les autres ces derniers temps sur le sujet, débats obligent… Comme au bon vieux temps, ça s’appelle… Le futur a de l’avenir ! Sombre comme celui-là, ça donne sacrément envie d’agir… Encore plus, voulais-je écrire ici.
Bon, j’espère que les autres ne m’en voudront pas trop d’avoir commencé par cet autre infréquentable là (que j’aimerais connaître pour de vrai, les apparences étant souvent trompeuses, j’en sais quelque chose…), mais il fallait bien commencer par quelqu’un. Arrêtez-donc d’être aussi suscep, ça nous fera gagner du temps et de vaines polémiques.
Vient ensuite dans mes émois bloguistiques quotidiens de l’auguste jeudi, de l’an de grâce mille neuf cent deux mille et onze ans de l’après Jésus/cri, le billet d’Henry qui, comme ni le nom de son blog ni l’illustration qui l’accompagne (présentée ci-après) ne l’indiquent, est un homme.
Celui qui tient La Mouette par derrière le haut nous pose une excellente question : celle du Droit d’ingérence nucléaire, qui nous rappelle opportunément que malgré l’usure informationnelle, Fukushima existe toujours. Et que le lobby nucléaire français n’a pas forcément intérêt à ce que cela se sache, ni que cette question soit posée…
Et pourtant. De Fessenheim a Brennilis, que de conneries ces autorités ont pu faire en notre nom ! J’ai ainsi appris que le démontage de cette dernière vieille centrale, qui a démarré en… 1985, a déjà coûté la bagatelle de 482 millions d’euros, et que ce n’est pas fini. Ce que ne dit certainement pas l’organisateur de cette petite visite in situ. Et encore moins que les autorités publiques ont émis un avis défavorable sur le projet (la suite) de démantèlement d’EDF… Quelle pagaille !
J’ai encore appris, du même (canard du 6 avril), que le chantier de l’EPR de Flamanville¹ avait connu de biens tristes exploits : la dissimulation par Bouygues (tiens, tiens.. comme on retrouve partout les amis de Sarkozy, c’est drôle, non ?) d’une centaine d’accidents du travail… La sécurité et la rentabilité ne font effectivement pas bon ménage, et pour une fois, l’ASN a bien fait son boulot en allant fureter dans les cahiers d’infirmerie du site, découvrant ainsi l’infâme supercherie sociale. Alors, toujours confiance au nucléaire français, le plus sûr du monde, vraiment ? Comme le disait je ne sais plus qui, fallait pas commencer, car vraiment, avec le nucléaire, on n’en a pas fini…. d’en payer les coûts cachés !
Un petit détour à présent par le blog de Polyborus, qui semble se spécialiser pour une obscure raison inconnue de nos limbes provinciales de l’Est, dans la défense des salariés de LibéOrléans (il a déjà fait un billet hier et avant-hier), qui après tout est un combat comme un autre. Quel est le con qui a dit de Demorand que c’était un homme de gauche ? Ce Steph là (de Polyborus donc, faut suivre ! Mais c’est que j’en connais plusieurs : celui là et celui-ci, notamment, pour ne parler que de la blogosphère…) nous présente en supplément d’âme une vidéo désopilante qui vaut bien des kilomètres de prose sur le sujet. Un moyen de contestation peut-être plus intelligent qu’un autre ? C’est ici : Sketch de soutien à Libé Orléans : 3615 code Libérons LibéO . A signaler par souci de probité et afin de ménager sa susceptibilité de peur qu’elle nous pète un cardan que mémé Kamizole en parle aussi. Mais elle n’a pas la vidéo, elle…
Après cette escapade orléanaise, je voudrais partager avec vous l’émotion et la satisfaction qui ont été miennes de tomber sur ce billet de LMSI (Les Mots Sont Importants, non ?), dont je ne sais guère si l’on peut le qualifier de site ou de blog, mais on s ‘en fout, puisqu’il nous donne, contrairement à d’autres, sa vision positive du débarquement d’ étrangers sur les plages de Lampedusa, et des conséquences nauséabondes qui s’en suivent, auxquelles l’auteur du texte répond opportunément, judicieusement, et fort habilement face aux nuées d’insectes purulents (de ce type là) qui tentent d’effrayer à peu de frais la ménagère de moins de cinquante ans, certainement plus intelligente après tout que le vieux con de plus de 65 ans planqué dans son pavillon de banlieue entre ses nains de jardin et ses pièges à feu en regardant TF1 sans lumière les volets fermés de peur que, et le petit con de 18 ans bon français qui en a ras le bol de ramer en dealant du shit pourri dont personne ne veut alors que l’arabe du coin, lui, en vendant ses légumes et ses saloperies à bon marché réussit à se payer une clio neuve… Mais revenons au sujet dont on cause (quoique je ne m’en sois pas trop éloigné, hein ? Qu’en pensez-vous ?) et laissons la parole à Annamaria Rivera dans un article intitulé Les barbelés de notre médiocrité. Effectivement, je suis d’accord pour dire et écrire avec l’auteure, face à cette étonnante et encourageante éruption de révolutions citoyennes dans les pays arabes, que nous autres pays soi-disant plus civilisés et davantage démocratiques proposons de bien pitoyables réponses…
Et puis pour terminer la moisson du jour, avant que le billet ne soit trop long et donc pas lu (dommage, j’aurais bien continué, c’est injuste pour les autres…) cette info de quelqu’un que j’ai injustement condamné à l’oubli blogosphèrien (enfin… le mien ! Parce qu’ailleurs, il cartonne !) parce que je l’ai préjugé d’emblée – délit de faciès numérique, c’est pô bien ! – de la socialie rose pâle alors qu’il m’a avoué quelques penchants vers plus de gauche, ce qui me le rend désormais plus sympathique, mais qui ne m’empêche pas de continuer à lui dire, m’étant fait de la franchise une règle qui me permette que mes amitiés, même virtuelles, ne soient pas basées sur des malentendus (d’autant plus à l’aise que je le fais aussi, parfois… Quand je n’ai pas le temps. Ou que je suis trop feignant) que ce serait bien s’il mettait un peu plus du sien dans la transcription de ces billets que ces comptes-rendus d’actualité qu’il nous balance, certes intéressants, mais qui ne m’ont pas plu au départ pour cela : ce manque de personnalité. J’aime bien savoir qu’il y a des tripes derrière le billet, c’est ça qui m’plait, désolé;.. Chacun ses goûts !
Arnaud (qui travaille dans le même milieu professionnel que moi, là dis donc !) nous entretient donc aujourd’hui d’un cas déjà vu ailleurs mais qui gagne a être diffusé et que je souhaitais moi-aussi partager à mon humble façon : En Egypte, le blogueur Maikel Nabil Sanad a été arrêté et condamné à trois ans de prison .
J’ai envie d’en savoir plus, je vais donc aller y voir de plus près, avant d’y consacrer (ou pas, selon mon humeur) un billet. Sur ce, je vais aller piquer un p’tit roupillon, moi. Halte aux cadences infernales ! Mais un dernier conseil (d’ami, cette fois..) : Arnaud, change de look, bordel, ça fait bricoleur du dimanche après midi ! Enfin, je dis ça… c’est pour ton bien, hein ! J’en connais (ceux de la bande à NJ -ô, dis moi, oui – pour ne pas les nommer, ces hyènes ) qui vont encore se foutre de ta gueule… Et moi, j’aime pas ça. Ni pour moi, ni pour les autres. Alors, commence déja par te refaire la façade, en cahngeant le thème de ton blog, apr exemple, qui commence à faire vraiment désuet… Mais bon, c’est comme tuv, hein, seul maître à bord !
Bien le bonjour par chez vous, blogueux de France et de Navarre.
¹ technologie tellement sûre et efficace que l’Autocrate a tenté cyniquement de la vendre aux japonais…