Pourquoi nos mesures pour la fiscalité sont favorables aux classes moyennes
Publié le 14 avril 2011 par Letombe
Le PS a présenté son projet pour 2012. Il comporte notamment une réforme de la fiscalité dont les
classes moyennes et populaires seront les grandes bénéficiaires. Nous voulons rééquilibrer l’effort après des années de cadeaux fiscaux de la droite à destination des plus riches.
Explication du volet fiscal du projet.
>> Notre dossier spécial sur le Projet
1. Nous supprimerons les cadeaux fiscaux aux plus riches créés par la droite et qui sont sans impact
positif pour le pays
Aujourd’hui, plus on a des revenus élevés, moins on paye d’impôts. La droite a mis notre fiscalité à l’envers : le taux d’imposition moyen des français est de 47% (tous impôts
inclus) alors que le taux d’imposition des plus riches tombe à 25%.
Et en plus,
les cadeaux fiscaux sont totalement inefficaces : même les députés de la majorité souhaitent les remettre en cause !
Nous tirerons les conséquences de cette gabegie fiscale : nous supprimerons ces cadeaux fiscaux aux
plus riches, ainsi que les niches fiscales qui ne bénéficient qu’aux plus fortunés.
Nous
supprimerons, en particulier, le bouclier fiscal, qui exonère les plus riches de leur juste participation au financement de la solidarité et des services publics.
Nous
rétablirons les droits de succession sur les héritages les plus importants, parce que la richesse doit être d’abord méritée avant d’être héritée.
Nous
procéderons également à une évaluation précise des niches fiscales, et nous supprimerons celles qui n’ont pas d’intérêt économique réel ou profitent exclusivement aux plus
riches (fiscalité dérogatoire sur les revenus du capital, exonérations sur les plus-values, etc.).
2. Notre réforme fiscale rétablira une juste proportion entre le revenu et l’impôt
Notre
réforme s’attaque aux deux grandes injustices de la fiscalité sur les revenus : la CSG, qui représente l’impôt le plus lourd, n’est pas progressive ; les revenus du capital sont moins
taxés que ceux du travail. Nous nous engageons donc à :
- Rendre la CSG progressive, ce qui implique la fusion de l’impôt sur le revenu et de la
CSG en un grand impôt moderne, prélevé à la source. Avec cette réforme, plus de 90% des ménages paieront moins ou autant d’impôts, alors que seuls les plus riches verront leur fiscalité
augmenter.
- Aligner la fiscalité des revenus du capital sur ceux du travail, ce qui implique la
suppression du prélèvement libératoire.
En outre,
la fiscalité locale, parce qu’elle est déconnectée des revenus, est injuste. Nous tiendrons compte des revenus pour le calcul de la taxe d’habitation et de la taxe foncière, ce qui
favorisera les classes moyennes.
3. Les économies que nous réaliserons permettront de financer des mesures qui bénéficieront aux classes
moyennes
Ce sont 50 milliards d’euros sur cinq ans qui seront économisés et que nous consacrerons pour
moitié pour rembourser la dette creusée par la droite et réduire les déficits et pour moitié à financer nos priorités (éducation, santé, police, allocation d’études pour les jeunes en
formation, la sécurité sociale professionnelle…).
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