Il n’y a pas qu’en France que l’État-nounou frappe régulièrement. Dernière illustration de cette volonté de faire le bien des gens malgré eux aux États-Unis: Elsa Carmona, le principal d’une école de la région de Chicago, s’est mis en tête d’interdire les déjeuners préparés à la maison pour contrôler l’alimentation de ses élèves avec la cantine de facto obligatoire.
Aux États-Unis en effet, il est courant pour les enfants d’apporter dans leur lunchbox le repas préparé à la maison. Sans surprise, tout le monde se plaint de l’enfreinte patente à la liberté de choix des parents et de la chute de qualité apportée par ce monopole alimentaire. La révolte contre le principal est menée activement… par les élèves de cinquième. Les parents notent quant à eux que cela leur coutera plus cher, tout en dégradant la qualité du déjeuner de leurs enfants: « Not only would mandatory school lunches worsen the dietary quality of most kids’ lunches at Nettelhorst, but it would also cost more out of pocket to most parents! There is no chance the parents would stand for that ». La décision du principal est en outre accusée d’amplifier la déresponsabilisation des individus.
Mais, convaincue de la justesse de sa croisade pour imposer aux parents comment nourrir leurs enfants, le principal ne compte pas revenir sur sa décision. En tout cas, comme le notent les journaux, s’il est quelqu’un qui se réjouit, c’est Chartwells-Thompson, le prestataire de la cantine, que les volontés de pouvoir de certains font fructifier.
Source: Students for Liberty, The Foundry