L’ADEREE en ordre de marche: plan d’action et décret d’application validés

Publié le 14 avril 2011 par Massolia

Ce 12 Avril a eu lieu, au Maroc, le lancement officiel des concertations autour du Programme national de l’Efficacité Energétique promu par l’Agence de Développement des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (ADEREE).

Un jalon d’autant plus important dans le processus d’accompagnement des entreprises et des opérateurs marocains dans l’adoption des technologies vertes et des pratiques vertueuses de valorisation des déchets et optimisation des ressources qu’il est précédé par l’aval donné, en conseil des ministres, à deux projets de décret portant sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique ainsi que sur l’autorité de régulation devant encadrer ces nouveaux champs.

Dans un contexte où la généralisation des processus d’efficacité énergétique permettrait la réalisation de plus de 65% du potentiel d’économies d’émissions de CO2, et où les impératifs de développement économique national montrent une tendance de croissance moyenne des besoins énergétiques de l’ordre de 7 à 9% par an, toute initiative d’économie d’énergie est bonne à lancer et à encourager.

Messieurs Mouline et Berdaï se seront vaillamment attelés depuis la mutation du CDER en ADEREE jusqu’à cette validation du décret d’application portant sur la création officielle de l’ADEREE à communiquer vers les opérateurs économiques nationaux en ciblant particulièrement le BTP, les transports et l’industries, secteurs particulièrement énergivores.

Le premier, Programme d’Efficacité Energétique dans le Bâtiment, cofinancé par l’Union Européenne, cible la régulation thermique, l’aménagement urbain, et la labellisation des équipements électroménagers notamment par l’intégration progressive de ces contraintes dans les nouveaux programmes immobiliers et urbains mais aussi en créant les conditions d’une modification du mix-énergétique national devant générer des économies de l’ordre de 1,2 Mtep (tonnes équivalent pétrole) et qui permettront d’éviter l’émission de 4,5M teCO2 (tonnes équivalent CO2).

A l’horizon 2030, les économies liées à la réduction de la consommation d’énergie fossile subventionnée s’élèveront à 21,5 milliards de DHS.