Et lutter contre le piratage, aussi… évidemment…
Rédigé parNicolas Gary, le mercredi 13 avril 2011 à 11h32
Le marché russe de l'édition se développe avec force, dans des conditions assez étranges. Le marché se divise entre Moscou et Saint-Pétersbourg, avec une répartition des ventes de respectivement 85et 15 %.
«Les lecteurs britanniques et américains connaissent surtout les écrivains russes classiques, du 19e siècle et peut-être une poignée de ceux du 20e siècle […]. Notre objectif est de présenter la gamme de la littérature russe contemporaine dans son ensemble, y compris les romans policiers, les thrillers, la science-fiction, les biographies et la fiction historique.» (notre actualitté)
Piratage et droits numériques
Cette année, durant la Foire du livre de Londres, les deux plus grands représentants du marché ont donné quelques informations sur la situation, précisant un peu le domaine du livre numérique.
Au menu, numérisation et piratage. Pour le moment, le marché de l'ebook ne représente que 500.000 $, pour la totalité du secteur. Avec surtout une contrefaçon qui augmente - alors qu'en parallèle, la lecture tout court diminue, puisque 39 % des adultes russes ne lisent pas.
Pour de nombreux éditeurs, la stratégie n'est pas claire - ils redoutent pour beaucoup de céder leurs droits numériques à l'étranger, de peur de les céder trop bon marché. Mais voilà : les pirates s'occupent de proposer une offre que les éditeurs tardent à mettre en place.
Pour Arkady Vitrouk, de Azbooka-Atticus, la solution passerait par une coopération internationale et des partenariats entre groupes. «J'espère que cette année, la Russie deviendra une véritable part de la communauté internationale de l'édition», ajoute-t-il, tout en soulignant que la littérature de son pays n'est pas déprimante.
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