Benoît Hamon, porte-parole, a réaffirmé ce lundi en point presse que les socialistes n'acceptent pas «les règles de la gouvernance économique telles qu'elles existent aujourd'hui» et constaté l'échec total de l'europe de droite.
"L'echec total de l'europe de droite" : Benoît... par PartiSocialiste
Les socialistes n'acceptent pas «les règles de la gouvernance économique telles qu'elles existent aujourd'hui»
Benoît Hamon a expliqué que ces règles sont inacceptables parce qu'elles « supposent que la France réduise ses déficits par un plan d'austérité, de réduction des dépenses publiques donc des
réductions de dépenses sociales» et «qu'en même temps on nous demande d'investir dans la recherche et l'innovation» a-t-il poursuivi. «On peut pas faire les deux à la fois, c'est pas possible»
a-t-il pointé : «La gouvernance économique ça ne marche pas».
Le projet socialiste pour l'Europe
Il a rapellé les propositions des socialistes pour l'Europe, parmi lesquels la possibilité, contre les délocalisations, «que puisse être appliqué aux frontières de l'union européenne, des tarifs douaniers spécifiques, plus
chers, pour tout pays ou pour toute entreprise, qui voudrai introduire des biens ou des marchandises sur le marché européen mais dans des conditions de concurrence déloyale, c 'est à dire des
conditions de dumping social et environnemental».
>> Notre dossier spécial sur le projet
«Échec total de l'europe de droite»
«On constate aujourd'hui l'échec total de l'europe de droite», a-t-il estimé, avant de détailler plusieurs exemples comme le choix de monsieur Trichet d'augmenter le loyer de l'argent à un moment
où on applique partout des plans d'austérité. Ainsi «en plus de la modération salariale, la banque centrale européenne décide de rendre l'argent plus cher» a-t-il dénoncé. Ou encore l'exemple des
désaccords au sein de l'Union européenne sur l'opportunité d'intervenir en Libye. «On est pas capable aujourd'hui en europe d'avoir une stratégie commune de défense des droits de l'homme» a-t-il
constaté. Les conséquences de ce désaccord se retrouve jusque dans les conditions dans lesquelles on accueille les réfugiés tunisiens, libyens, comme ceux qui travaillent sur les centres
pétroliers en Libye, a-t-il développé.
Source : PS