Résumé : L'affaire commence lorsque Holmes reçoit un télégramme de son frère Mycroft l'appelant à l'aide. Proche conseiller de la reine Victoria, ce dernier craint pour la vie de la souveraine.
Fait étrange, deux de ses serviteurs ont été percés de plus de cinquante coups de poignard, exactement comme le secrétaire italien de Marie Stuart, assassiné trois siècles plus tôt.
Il n'en faut pas plus à Holmes et à son fidèle Watson pour accourir sur les lieux du drame et démontrer que la force de déduction vient forcément à bout de l'inextricable quand il s'agit de défendre l'ordre, l'Empire et la reine Victoria !
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La rencontre entre Caleb Carr et Sherlock Holmes a tout pour plaire. Et c'est dans une histoire racontée par le docteur Watson que l'on se plonge. Le début fait figure de bonne entrée en matière avec l'attitude mystérieuse ainsi qu'excentrique de Holmes qui réussit même à énerver leur logeuse. Pourtant le vif du sujet n'est pas tout de suite abordé. On s'attarde sur une histoire de fantôme qui s'avérera être comme une sorte de fil conducteur. Croire, concevoir leur présence, pas très rationnel, n'est-ce pas ? Et pourtant sur toute la nouvelle, l'ombre de David Rizzio plane.
Dans le secrétaire italien, la réalité historique et la fiction se mêlent parfaitement. Mais la déception vient rapidement des personnages. La présence de Mycroft Holmes, frère ainé de Sherlock, laissait supposer un certain "affrontement" intellectuel. Cependant le cadet domine alors que l'aîné semble se perdre et même commettre des faux pas. Watson arrive à tirer, une fois, son épingle du jeu, grâce à son expérience militaire, mais il fait quand même figure de second rôle peu intéressant. Sinon d'autres petites choses dans l'intrigue m'ont aussi gênée. En particulier, l'une des méthodes des criminels qui paraissait bien tirée par les cheveux.
Petit billet pour une nouvelle qui ne m'a pas convaincue :/ !