Voilà donc deux semaines que je n'ai rien publié. Pourtant, j'ai lu des livres magnifiques, dont j'aimerais vous parler, vu des films qui m'ont comblé, suivi les propos de Guéant, qui m'ont gavé. Mais je n'avais, tout simplement, plus d'ordi.
C'est arrivé progressivement. Un jour, j'ai dû me rendre à l'évidence : mon ordi avait diminué, je pouvais faire moins de choses avec, ou en plus petit. Quelques jours et quelques tentatives de percer ce mystère, après, il me fallut admettre que je n'entrais plus dans le monde merveilleux de Windows qu'en mode sans échec, mode trompeur, qui n'autorise que peu de réussites, très peu attractif, avec image genre 1984, pas de son (pas de musique), pas de vidéo etc. Mais ça vivotait. Pas de quoi éprouver un désir d'écrire, mais possibilité encore d'accéder à mes mails.
C'est l'intervention d'un spécialiste à la voix un peu technique qui a emporté l'affaire. J'ai suivi ses deux conseils avisés et l'écran se fit, soudain, noir, et mes efforts, d'un coup, vains.
Constatant la mort de la bête virtueuse, drame ajoutant à la solitude qui me tenait les glandes depuis la perte irrémédiable de mon iPhone (volé), je me consacrai un temps à la méditation et à la mélancolie forcément dosée à 40 degrés, jusqu'au sursaut. Le sursaut s'appelle Toshiba L 655 12 K 1, nom délicieusement poétique et prometteur. Ce beau bébé de 2,5 Kg est doté d'un coeur intel Core i5-480M qui bat à 2,66 Mhz et, malgré son jeune âge, d'une mémoire DDR3 de 4 gigots. Il montre un bel appétit avec un ventre rond d'une capacité de 640 gigots (ce qui n'est pas peu) et à défaut de rototos, se mire en babillant dans une carte miroir ATI Mobility Radeon HD 5650 dotée, elle aussi, d'une belle mémoire de 1024 Mots.
Comme c'est l'usage, j'illustre ce faire-part d'aisance d'une photo du prodige, que j'aime déjà :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble