Georges Pompidou, 19ème président de le République française meurt le 2 avril 1974 avant la fin de son mandat. Réalisé par Pierre Aknine, le film «Mort d’un Président» a été diffusé hier sur France 3. Il retrace ce moment de l’histoire de France ou le successeur de Général de Gaulle lutte au quotidien contre la maladie et se soucie de sa succession. Mais au delà de l’évocation d’un personnage remarquable, d’un véritable homme d’Etat et de culture, transparait une partie des coulisses d’une Vème République déjà bien glauque.
Les dessous de cette République, et les précédentes aussi, sont glauques au possible. Le pouvoir attire les hyènes, elles tueraient pères et mères pour assouvir leur soif, elles finissent même par se dévorer entre-elles. Aujourd’hui, rien n’a changé, sauf que les hyènes déjeunent au Fouquet’s et s’appellent Boloré, Arnaud, Bouygues, Lagardère, Dassault, Bettencourt… et pardon pour ceux que j’ai oublié. Ils n’ont pas attendu longtemps le retour de l’ascenseur, et quel ascenceur, bien lourdement chargé !
On remet cela dans un an. L’élection présidentielle est l’échéance suprême, la bataille ultime. L’actuel taulier de l’Elysée est au plus bas, avec un indice de confiance plus difficile à remonter que le col du Tourmalet en monocycle. Nombreux dont je suis, pensent qu’il y a contribué tout seul, gouvernant contre le peuple, contre les institutions, et même contre les évènements. Mais une année semble aussi un laps de temps suffisant pour renverser la vapeur. Lobbyistes et communicants s’y emploient déjà, avec une énergie considérable. On revient en arrière sur des mesures emblématiques du quinquennat, et dans quelques temps, je ne serais pas étonné de voir quelques «cadeaux» tomber du ciel, et nos otages revenir dans leurs foyers.
Pierre Juillet le disait «les gens oublient, et finissent par faire ce qu’on leur demande». On parie ?