Cela a fait un mois hier que le terrible tremblement de terre a frappé le Japon, accompagné des tsunami qui ont dévasté de nombreux espaces côtiers. Un mois de grande tristesse pour beaucoup, mais aussi l’occasion de se remettre en question et de considérer la vie du bon côté. Bien que les choses sont aujourd’hui presque revenues à la normale dans les grandes villes comme Tokyo, les cicatrices de la catastrophe sont nombreuses.
On essaye d’économiser l’énergie en baissant la luminosité des écrans, en arrêtant les escalators dans les stations de métro, en supprimant l’éclairage dans les wagons… Même à Osaka, pourtant épargnée par le séisme, les problèmes d’électricité sont nombreux et l’on essaye de réduire sa consommation au maximum par solidarité pour le reste du pays.
Devant tant de tristesse, les japonais pratiquent ce qu’ils appellent le « jishuku » : ils se restreignent et évitent les activités « fun », les repas au restaurant et autres sorties entre amis. Les chaînes de télévision jugent inapproprié de diffuser des publicités ou des programmes de divertissement durant ces périodes de crise… La situation économique ralentit. Avril est traditionnellement la période des hanami (festivités autour des cerisiers en fleurs). Beaucoup de structures (commerce et tourisme) dépendent économiquement de ces festivités qui passent à la trappe cette année.
Et pourtant, ces restrictions que s’imposent les japonais n’aident en rien à la reconstruction du pays. Bien au contraire… Aller au cinéma, profiter d’un repas entre amis pour relancer l’activité du pays, c’est ce qui pourrait les aider à avancer…