Il y a quelques semaines j’avais regardé un documentaire (en streaming
www.youtube.com/watch?v=WdNiS3ntv5w
Et alors que je venais de rentrer de Rome, hier soir, j’entends à la radio que des territoires dans ma région, l’ALSACE, font l’objet d’une demande pour effectuer des prospections en vu d’une exploitation de ce gaz de schiste!
Sur internet, quelques recherches m’amène rapidement à comprendre que les problèmes environnementaux liés à l’exploitation et à l’industrie d’extraction de ce carburant n’est pas qu’une histoire américaine :
-L’entreprise BNK PETROLEUM travaille déjà depuis plusieurs années sur des concessions en Allemagne et en Pologne, et l’ALSACE les intéresse donc aussi maintenant!
C’est là que je découvre que la prospection est déjà bien entamé en FRANCE :
En allant un peu plus loin dans mes lectures ce matin, j’apprends que notre ancien ministre de l’Environnement, Jean-Louis Borloo avait lui même accordé des permis de prospection alors que la polémique commençait déjà. Aujourd’hui, pas de nouvelles permissions ne seront données avant la fin du moratoire qui a commencé en février de cette année. Le gouvernement a suspendu jusqu’en juin sa décision quand à la poursuite des recherche de gaz de schiste sur le territoire Français.
La sortie de ce documentaire au cinéma le 6 avril dernier au cinéma va, je l’espère, permettre à chacun de prendre la mesure de ce que représente l’exploitation du gaz de schiste.
Alain
*La fracturation hydrolique consiste à injecter dans un puit allant de 1 à 4 kilomètres de profondeur un mélange d’eau, de sable et de produits chimiques sous très haute pression (600 bars) afin de provoquer une multitude de fissure et de libérer le gaz enfermé dans les petites poches impossible à exploiter individuellement. Cette fracturation peut être pratiquée à proximité de la surface, ou à grande profondeur (à plus de 1 km, voire à plus de 4 km dans le cas du gaz de schiste), et à partir de puits verticaux, inclinés ou horizontaux.