Soyons clair pour commencer, on est loin, très loin de la qualité d’Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre… Mais bon, avec les critiques que j’avais entendu depuis sa sortie, je m’attendais à un mauvais navet, on a eu un film sympa, décevant mais sympa. L’histoire est bien adaptée de la BD donc de ce côté c’est un régal. Cependant, la superbe collection de star fait tout de même grise mine…
Prenons le duo Astérix & Obélix (et Idéfix !). On ne les vois pas ! Astérix a deux-trois tirades ingénieuses et Obélix passe pour le Latin-Lover avec sa poésie. En dehors de ça… ils ne sont pas à l’écran ! Que dire d’Assurancetourix qui n’est vraiment dans le film que pour avoir Franck Dubosc sur l’affiche… La caméra n’a eu d’yeux que pour les Romains, avec d’un côté le père : Jules César est magnifiquement joué par Delon (un rôle sur mesure) et de l’autre, le fils Brutus, qui truste 80% du film. Un personnage également sur mesure pour Poelvoorde, mais on aurait aimé voir d’autres personnages aussi…
Enfin, si l’action est plutôt vide pendant les JO et le jeu des acteurs assez faux à leur cloture, je dois admettre que le banquet final tient toutes les promesses réalisées par la bande annonce : une pléiade de star, des jeux de mots hilarants pour un final sportif et détonnant qui laisse finalement une impression pas si mauvaise d’un film qui restera sans doute dans l’histoire par son nombre d’entrée, pas par sa qualité moyenne.