Sur France Inter lundi, citée mardi dans Les Échos :
Christine Lagarde est aussi montée au créneau contre la proposition du PS de plafonner les salaires des patrons dans les entreprises où l’État est actionnaire (à environ 330.000 euros annuels) : « Je dis non à ce plafonnement. Pourquoi y aurait-il deux poids, deux mesures pour les dirigeants des entreprises, d’un côté des low cost, ceux du secteur public, et de l’autre ceux qui ne sont pas plafonnés, ceux du secteur privé ? »
La ministre a souligné aussi que « cela amènerait à diminuer les salaires de tous les dirigeants, y compris ceux de Louis Gallois (EADS) et Guillaume Pépy (SNCF), qui ne sont pas rémunérés de manière exorbitante ».
Ce qui veut dire, si on suit bien le raisonnement de Mme Lagarde, qu’à part Louis Gallois et Guillaume Pépy tous les autres dirigeants concernés sont rémunérés de manière exorbitante…
Jean-Louis Bianco