C'est d'ailleurs ce respectable établissement qui m'a initié et m'a transformé en insatiable mangeur de sushis et autres makis. Evidemment, qui dit japonais et province dit prix plus proches du plafond que du plancher. En contrepartie, on peut esquiver en entrée la soupe au miso (qui est quand même l'une des soupes les plus fades de la planète) au profit de nems ou de gyoza (des raviolis frits), le patron est tellement aimable qu'il mériterait une médaille, le wasabi est présent en bonne quantité et pas sous forme d'une crotte de nez dans un coin comme dans bien des endroits et les produits sont si frais, si bien préparés qu'ils sont bien plus goûtus que dans les autres établissements de la ville (et les quelques cousins de la capitale que j'ai essayé). Même le petit saké de fin de repas est de la partie, histoire de faciliter le transit de ces plats qui, vous le savez, sont plus consistants qu'ils en ont l'air.
Du coup, au niveau rapport qualité/prix, ça se tient. Reste qu'à moins d'avoir quelque chose à fêter, type avancement, embauche, gains au bingo du dimanche, s'y rendre régulièrement est la garantie de duels sauvages entre vos papilles et votre compte en banque. Dur.
Osaka - 1 rue Colbert - 38000 Grenoble