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Changer de couleur sans dommages.

Publié le 13 avril 2011 par Longscheveux
Un article un peu hors sujet avec le thème général de mon blog (les soins naturels), mais qui concerne toute de même nos cheveux. Sources de déboires, ou au contraire de satisfaction, beaucoup d’entre nous ont été confrontées à un changement de couleur. Même si notre teinte naturelle unique n’est guère due au hasard, qu’elle correspond parfaitement à nos traits, à notre peau, nos yeux, notre identité généalogique et personnelle, qui n’a pas été déjà tentée par la nouveauté ? Car une couleur différente, c’est aussi un départ particulier, le moment de marquer une occasion, de changer de style, de tourner une page, ou de se faire simplement plaisir. On ne change pas forcément sa couleur par insatisfaction, mais désir de rafraîchir son image, de tester d’autres apparences, épouser ou contester une mode, affirmer sa personnalité. Je trouve le concept intéressant, même si les majoritairement utilisées, les colorations chimiques provoquent des dégâts, alors que les moyens substitutifs naturels peuvent transformer l’expérience en un parcours de soins.
Les Changements
Quelles couleurs avez-vous déjà expérimenté (tous genres confondus) ?
Avez-vous été satisfaites du résultat ?
Trouvez-vous qu’il est facile d’obtenir la teinte de ses désirs ?
Changer de couleur sans dommages.Pour ma part, j’ai commencé à colorer mes cheveux à l’adolescence, vers l’âge de seize ans, lorsque les Loréal Pulse sont sortis sur le marché. Je rêvais d’être ébène (au lieu de châtain noisette). Le concept était simple : elles partaient de trois à six shampoings et ne contenaient pas de décolorants. J’ai donc été rouge cerise, châtain foncé, violine. Le noir ne prenait pas.
Plus tard, j’ai enchaîné avec les groupes II (ammoniaque, semi-permanentes) et j’ai obtenu ce fameux noir. Puis, je suis passée au groupe III (décoloration) car cela me semblait trop foncé et je voulais adoucir mon visage. Je suis devenue acajou/cuivrée sur les racines et châtain clair sur les longueurs.Le produit n'a pas coloré uniformément...
Voyant l’état déplorable de mes cheveux, j’ai abandonné tout cela pour les colorations et soins naturels : le henné. Et les teintes ont évoluées au fur et à mesure du temps, et des applications.
Pourquoi les colorations chimiques abîment-elles tant les cheveux ?
Même en utilisant de simples colorations (sans eau oxygénée ou ammoniaque), j’ai rapidement remarqué la dégradation de mes longueurs et de mes pointes : sèches, cassantes, fourchues.
La coloration fonctionne grâce à une réaction chimique. Le produit est composé d’un ingrédient alcalin pour ouvrir les écailles de la fibre capillaire, afin que l’oxydant et les pigments colorés y pénètrent. Le mélange avec le peroxyde d’hydrogène, contenu naturellement dans les cheveux, donne la couleur définitive.
Concernant la décoloration « ton sur ton » (groupe I), l’oxydant pénètre dans la fibre capillaire, mais au lieu de se mélanger avec votre couleur naturelle, il se contente d’enrober et gainer le cheveu.
Dans le cas de la décoloration, ce n’est guère un colorant qui est déposé au cœur de la cuticule, mais un agent blanchissant chargé de disperser les molécules colorantes déjà présentes. Le cheveu blanchit.
Ces colorations/décolorations traumatisent les cheveux, et les abîment, malgré les soins. Si l’on retrouve douceur et brillance grâce aux masques, plus ou moins chimiques, cela n’est qu’un leurre de surface. Intérieurement, la fibre capillaire est fragilisée.
Recouvert par ces produits, le cheveu est comme étouffé.
Les bienfaits des colorations naturelles 
Le henné possède des pigments colorants qui viennent gainer le cheveu. Contrairement aux colorations chimiques remplies de composants destinées à cet effet, le henné se fixe naturellement autour de la fibre et la nourrit. Par ajout, au fur et à mesure des applications, les cheveux s’épaississent, semblent plus denses. Ils deviennent moins cassants, car ils sont comme protégés par « une seconde peau ».
Il est possible de combiner d’autres plantes comme le brou de noix, les betteraves, la camomille, pour varier l’intensité et la gamme des teintes. Chaque élément possède des propriétés nutritives et/ou hydratantes.
Seul bémol dans ce parcours : il est presque impossible d'éclaircir franchement ses cheveux. Si l'action du miel mélangé à l'eau déminéralisée fait ses preuves, le résultat apporte d'avantage des reflets et fonctionne mal sur les cheveux déjà gainés par le henné. Au fur et à mesure des application, celui-ci à tendance à foncer. Il faut donc varier et jongler entre divers ingrédients et espacer la fréquence d'application. 
Et vous, que préférez-vous ? 
Quelles genre de couleurs avez-vous testé ?
A venir prochainement : comment colorer vos cheveux naturellement ?

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