Le président colombien a confirmé à la télévision espagnole que les camps des FARC au Venezuela avaient été tous démantelés.
Le Venezuela a été au centre d’accusations ces dernières années, notamment de la part de l’ancien président colombien Alvaro Uribe qui affirmait que des camps de guerilleros s’entraînaient sur le territoire vénézuélien. Mais cela n’est plus d’actualité, selon Juan Manuel Santos, le président colombien : « nous sommes satisfaits de constater que les camps qui se trouvaient là-bas n’existent plus. »
Les affirmations de Santos se basent sur des détails fournis par le Venezuela concernant 2 membres des FARC accusés d’avoir tué des officiers de la marine colombienne et qui avait pris la fuite vers le Venezuela. Ce geste est, selon Santos, « une preuve de la coopération entre les deux pays. »
Depuis l’arrivée au pouvoir de Santos en Juillet dernier, les relations entre les deux pays sont de nouveau au beau fixe, ce que confirme le président colombien. « Avec Hugo Chavez, nous avançons à chaque fois sur de nouveaux fronts, comme la sécurité des frontières ou les échanges économiques. » Santos envisage aujourd’hui des relations pacifiées avec les FARC, à condition que le groupe armé renonce à ses actions terroristes.
Santos est depuis le début de la semaine à Madrid où il travaille à l’avancée de nombreux sujets, comme le libre-échange économique entre la Colombie et les Etats-Unis et les relations présumées entre les FARC et le groupe terroriste de l’ETA. Santos partira demain en Allemagne où il doit rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel.