L’agence de nouvelles Reuters a rapporté récemment que le gouvernement grec s’était vu obligé de faire une nouvelle révision de la loi sur le marché des jeux. Ce changement intervient après que les politiciens du parti au pouvoir ont protesté que la législation dans sa forme actuelle pourrait transformer la nation en un « vaste casino ».
Le pays pourrait certainement profiter des revenus découlant des droits de licence accordés aux opérateurs de casino. Les nouveaux plans de modifier la législation se manifestent un mois après que la proposition initiale a été présentée.
Les nouvelles règles de la libéralisation pourraient apporter au pays des revenus de 700 millions d’euros en revenus, ce qui signifie beaucoup dans les conditions d’austérité économique que la Grèce éprouve.
Les dirigeants du Parti socialiste au pouvoir ont soulevé des doutes sur le projet de loi, suggérant que la nouvelle législation était trop libérale et qu’il y aurait un risque réel d’abus de la part des joueurs et des opérateurs, des choses le gouvernement anticipe, sans être prêt à les gérer.
Dimitris Papoutsis, membre du Mouvement socialiste panhellénique, s’est déclaré convaincu que le pays devait procéder avec prudence et « ne pas aller vers une déréglementation complète du jeu ».
Le ministre des Finances George Papaconstantinou a révélé que la loi serait soumise à un examen plus approfondi.
Actuellement, l’industrie grecque est dominée par un monopole nommé OPAP qui, si de nouvelles règles sont adoptées, partagera le marché grec avec d’autres entreprises européennes. Les nouvelles règles devront également se conformer aux dispositions de la Commission européenne concernant le commerce électronique libre entre les pays membres.
Bien que tous les jeux sur Internet soient interdits en Grèce, le marché des jeux illégaux a une valeur estimée à 4 milliards €. La Grèce a déjà été l’objet de dures sanctions financières pour avoir permis à l’OPAP d’être le fournisseur unique de la nation.