Mohamed Benmeradi, ministre de l'Industrie.
Microfinance et développement économique durable
La conférence est co-organisée par le ministère de l’Industrie et de la Promotion de l’investissement (MIPI) et la coopération allemande au développement en Algérie GIZ (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit) dans le cadre du programme Développement économique durable (DEVED) que finance le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, pour le compte de l’Algérie.
Le représentant personnel du ministre Mohamed Benmeradi a insisté sur la nécessité de développer la microfinance dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) sachant que la PME représente plus de 80 % du tissu algérien industriel et occupe 56 % de la population active en créant 35 % de la valeur ajoutée.
Microfinance et connexions germano-algériennes.
Un partenariat avec l'Allemagne
Une experte à GIZ explique que pour réussir le financement de la TPE par la microfinance, « il faut un dialogue avec les associations professionnelles et tous ceux qui ont un rôle à jouer dans la création de l’entreprise ». Elle pense ainsi que « c’est un sujet qui doit intéresser tous les secteurs, universités, consultants, experts, formation professionnelle, l’agence de promotion de la PME, les centres de facilitations… » Ils doivent tous contribuer, selon elle, à faire de la TPE « une entreprise viable économiquement et consciente écologiquement et pour ce qui est des ressources humaines »
Les Allemands conseillent aux Algériens « de lancer un débat de fond, essentiellement autour de la démarche à entreprendre pour l’introduction de la microfinance en Algérie en examinant l’opportunité de l’insérer au sein de la sphère bancaire et financière ou de l’introduire dans le cadre d’une démarche institutionnelle similaire à celles des systèmes des fonds et agences ». Ils leur proposent même une troisième voie « consistant à mettre en place un cadre légal et réglementaire propre à cette activité venant enrichir l’offre bancaire et celle des agences et fonds publics ».
Source : Le Quotidien d'Oran