Michel Pascal, écrivain, réalisateur de films, photographe, est surtout connu pour ses écrits dans le domaine spirituel : Sagesse du bouddhisme, Beauté du Zen, Beauté du monde... il signe aujourd'hui un essai consacré à l'argent, abordant le concept sous un angle nouveau qui accorde aux crises cette faculté de reconstruction, que ce soit au niveau individuel ou dans le cadre plus général de notre civilisation consumériste. Rappelant en préambule la notion de BNB, Bonheur National Brut, remplaçant au royaume himalayen du Bhoutan le traditionnel PIB (Produit Intérieur Brut), l'ouvrage développe l'application de techniques méditatives permettant d'appréhender la gestion des crises sous un angle positif. A la frontière des neurosciences, Michel Pascal rappelle les effets bénéfiques des techniques de méditation et de prière, mises en évidence dans de nombreuses expériences sur le fonctionnement du cerveau grâce aux progrès de l'imagerie médicale. Appelant à une révolution des consciences, Michel Pascal explicite en long et large des dégâts de la société moderne, dont les progrès conduisent souvent les individus à entrer dans le royaume du superflu par une course effrénée aux nouveautés et acquisitions qui n'apaisent jamais la soif.
Energie puissante qu'il nous faut "réenchanter", l'argent selon Michel Pascal se transforme en projets dont il n'est plus la seule finalité. On retrouve donc les thèmes du commerce équitable ou de l'économie solidaire, dont Jean Louis Bancel, président du Crédit Coopératif, rédacteur de la postface de Notre Crise est une Chance, est l'un des représentants.