François Bayrou est confronté à un enjeu majeur : comment marquer sa valeur ajoutée sur un espace progressivement sur-encombré ? C'est la primaire d'octobre 2011 avec pour sélectionneur : les sondages.
Le centre est supposé ne pas exister. Le besoin de centre n'existe dans aucune enquête d'opinion.
Le label "centre" n'a rencontré aucun succès depuis 2007.
Et pourtant, face à cette réalité, les candidats "centristes" se multiplieraient dont le dernier né en date : Jean Louis Borloo.
Ces candidats sont-ils une bulle médiatique ?
Comment Bayrou peut-il garder sa différence dans un tel "climat" ?
Pour le moment, les frémissements des sondages n'ont guère de signification.
Sarkozy espère se reconstituer en pratiquant le "contre" et en dénonçant les incohérences des projets des uns et des autres pour franchir de nouvelles étapes dans ce qui devrait d'abord être une course à ... l'élimination.
Borloo qui n'avait pas les qualités pour Matignon aux yeux de l'opinion aurait les qualités pour ... l'Elysée. Incohérence manifeste. Où est l'erreur ? Sur l'appréciation de l'opinion pour Matignon ou pour l'Elysée ?
Bayrou souhaite montrer que lui vient de la province, des profondeurs du pays et pas du microcosme parisien.
Qu'il porte la littérature en lui donc l'histoire et pas le droit des affaires.
La bataille des styles sera bientôt lancée. Elle sera la clef des partages.
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