1. Il y a une forte affluence
2. J'ai une envie urgente de vomir / déféquer...
Dessin de Caroline TAFOIRY
En effet, à cette époque-là, alors que le fameux poinçonneur des Lilas avait encore du travail, l'accès aux
quais du métro n'était pas libre comme il l'est maintenant car il y avait, à l'entrée du quai, un portillon qui bloquait les voyageurs dans le couloir d'accès. Autant dire qu'aux heures de
pointe, il y avait du monde qui s'entassait là-derrière. Mais la promiscuité n'y était pourtant pas pire que de nos jours dans certains wagons bondés.
Lorsque la rame arrivait dans la station, les battants du portillon s'ouvraient, libérant brutalement la
masse des impatients qui, tout en se bousculant les uns les autres, se précipitaient sur le quai pour rentrer dans la rame et dans le bon wagon, selon qu'ils voyageaient en seconde ou première
classe (cette dernière ayant été supprimée en 1991).
C'est de cette image du métropolitain que nous vient le premier sens de l'expression, utilisée partout où il
y a une foule dense qui trépigne pour avoir accès à quelque chose (à l'entrée d'un spectacle, d'un match de foot...) ou, plus généralement, lorsqu'il y a une affluence plus ou moins inattendue
quelque part (un grand nombre de candidats à une élection, un flot important de véhicules sur une route, des paroles prononcées trop rapidement avec les mots en partie mangés, des pensées en
quantité et mal contrôlées...).
Source : http://www.expressio.fr