Les alternatives à la crèche collective

Publié le 12 avril 2011 par Dailyconso

Trouver une place dans une crèche collective relève, le plus souvent, du parcours du combattant. Et même si vous faites tout ce qu'il faut ! Heureusement pour vous, ce n'est pas le seul mode de garde peu coûteux. Crèche parentale, familiale ou d'entreprise : découvrez les autres solutions qui s'offrent à vous !

La crèche parentale

Le principe : la crèche est gérée par les parents eux-mêmes en étant toutefois supervisée par des professionnels de la petite enfance. Cette crèche s'adresse aux enfants de moins de 4 ans et accueille jusqu'à 20 enfants. L'engagement des parents est important puisqu'ils s'occupent de garder les enfants plusieurs heures par semaine avec la présence obligatoire d'une personne qualifiée.

Ses avantages : la convivialité entre familles, l'adaptation aux besoins réels des parents et l'implication des parents qui les fait monter en compétences !

Ses inconvénients : si vous souhaitez monter une crèche parentale, le processus est long (comptez 18 mois).

Les démarches : pour trouver les adresses des crèches parentales à côté de chez vous, rendez-vous sur le site de l'ACEPP (Association des collectifs enfants parents professionnels). Pour monter une structure, rapprochez-vous d'une PMI et regroupez 5 ou 6 familles avant de vous lancer.

Le coût : il est calculé en fonction de vos revenus et du temps que vous donnez aux activités de la crèche.

La crèche familiale

Le principe : votre enfant est gardé chez une assistante maternelle avec d'autres enfants. Cette assistante est encadrée par des professionnels de la petite enfance et une directrice de crèche se rend chez elle régulièrement pour effectuer des contrôles. Une à deux fois par semaine, votre petit est amené dans un établissement collectif où il peut découvrir d'autres activités et faire connaissance avec d'autres enfants. L'assistante maternelle peut accueillir jusqu'à 4 enfants maximum de moins de 3 ans.

Ses avantages : mode de garde personnalisé qui vous permet des horaires plus souples, les formalités administratives pour embaucher une assistante maternelle en moins (car vous n'êtes pas considérée comme son employeur) et contrairement aux crèches collectives, votre enfant ne sera pas forcément renvoyé chez vous en cas de rhume !

Ses inconvénients : moins d'aménagements et d'activités prévus que dans un établissement collectif, la nourriture est parfois à fournir (cette condition dépend du règlement de la crèche familiale).

Les démarches : les formalités sont les mêmes que pour les crèches collectives. Adressez-vous alors à votre mairie pour connaître les crèches familiales près de chez vous.

Le coût : ces assistantes maternelles agréées sont payées par les PMI. Le coût d'une crèche familiale est alors calculé sur le même mode que pour une crèche collective, soit en fonction de vos revenus.

La crèche d'entreprise

Le principe : cette crèche est créée par l'entreprise pour ses salariés. Elle peut être monoentreprise ou interentreprises et se situent près de votre lieu de travail, voire même directement dans vos locaux. Ces crèches bénéficient des mêmes normes et équipements que les autres crèches.

Ses avantages : pour les employeurs, réduction du taux d'absentéisme et retour à l'emploi après un congé maternité facilité. Pour les salariés, gain de temps, horaires plus souples et meilleure conciliation de la vie privée et professionnelle.

Ses inconvénients : un mode de garde encore peu développé. D'ici fin 2012, près de 20 000 places en crèches d'entreprise devraient être disponibles.

Les démarches : adressez-vous directement à votre entreprise pour savoir si elle propose ce mode de garde. Sachez d'ailleurs qu'elle bénéficie de nombreuses aides pour monter une telle structure. Glissez-le à votre patron si l'idée ne lui ait pas encore venue ! Si vous bénéficiez d'un autre mode de garde, notez qu'il est possible de faire appel à ce système de façon occasionnelle.

Le coût : le mode de calcul est le même que pour la crèche collective. Il se base sur vos revenus. Votre entreprise prend en charge une partie et vous payez l'équivalent de 10% du revenu net imposable auquel il faut déduire les prestations qui vous sont versées par la CAF.

A.D