En Libye, à l’instar d’Omar Al Mokhtar le chef spirituel de la résistance armée des Bédouins, opposés à la colonisation de leur pays par l’Italie, Kadhafi résiste et tient tête aux attaques multiples perpétrées contre son clan et ses fidèles qui loin d’être vaincu se redressent fièrement. La diligence de la communauté africaine pour avancer des solutions à la situation en Libye peut laisser perplexe quant à l’impartialité des têtes dirigeantes de cette entité africaine. Car la célérité avec laquelle une feuille de route a été établie, soumise et acquiescée peut laisser plus d’un malagasy sur son cul ! Le président sud-africain Jacob Zuma, après une réunion à Tripoli entre le leader libyen et une délégation dont il a fait partie, a déclarer sans ambages : « La délégation du Frère Leader a accepté la feuille de route comme nous l’avons présentée » (…) « appel sera lancé à l’Otan pour qu’il cesse ses bombardements afin de donner une chance à un cessez-le-feu » (sic). Tout simplement !
Le vieux lion du désert s’en sortira donc, en une pirouette, laissant les insurgés sur leurs derrières ! Une mauvaise posture, car l’accalmie une fois atteint, les chasses aux sorcières seront ouvertes des deux côtés. Et comme les deux camps sont passés par les armes … Les pays limitrophes comme les pays « clients » de la « Libye pétrolière » ne veulent pas que la situation s’enveniment et s’éternise, vu que le cours du baril de pétrole devient incontrôlable, il est temps que ça cesse. Affaire de gros sous donc d’où l’intérêt d’arrêter la guerre qui y est menée. Contrairement à ce qui se passe à Madagascar où personne dans la communauté internationale ne s’inquiète trop que ça s’éternise ou s’envenime, vu l’insularité et le très peut de valeurs ajoutées dont la Grande Ile peut disposer…A force de jouer dans le contemplatif, l’Ile Rouge fini par ne plus intéresser personne. Le malagasy s’est trop habituer à se croire riche, riche de son sous-sol inexploité, pillé et dilapidé, riche de sa faune et de sa flore si particulières en passe disparaitre, riche de sa population affamée et mal instruit, et bien d’autres idées fausses qu’on aime à véhiculer sans avouer que tout cet ensemble, mal exploité, n’a créé et ne crée en somme que très peu de valeurs ajoutées. Avec cette feuille de route éclaire pour la Lybie, on se rappelle au bon souvenir d’un proverbe malagasy « ny omby mahia tsy lelafin’ny namany » (le zébu maigre n’est pas léché par ses comparses), la grande ile est en fait un problème subsidiaire.
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