Butch McKoy s’assoit, prend sa guitare. Le silence, l’attente. Et voici les premières notes. Tout de suite, quelque chose vous prend. D’abord, difficile de définir cette sorte d’envoûtement provoqué par les sons à la fois rudes et doux des cordes. Sur l’écran, le sable tremble, vole dans le souffle qui vient, la chaleur pique les yeux, le chant traverse l’horizon et nous rejoint. Mais il n’y a pas d’écran, pas de film. C’est seulement la musique et la voix qui nous saisissent ainsi et nous emportent loin, si loin, au-delà de l’océan, dans un monde où les grands espaces s’ouvrent au bord de précipices, où le ciel n’est jamais uniforme. Butch McKoy bouge à peine et pourtant la porte s’est ouverte, les rêves ont envahi la terre, là, dehors. Nous y sommes.
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