La fête de la Saint-Jean-Baptiste, célébrée le 24 juin marque le solstice d'été, le moment de l'année où le jour est le plus long.
Cette fête ne doit pas être confondue avec celle de Jean l'évangéliste, célébrée le 27 décembre, bien que toutes deux soient placées sous le signe du feu.
Dans les villes et les campagnes, des torches, des bûchers et des feux de joie sont allumés pour les honorer, le feu ayant valeur de purification, mais aussi, dans l'imaginaire collectif, de symbolisation du soleil.
Les cérémonies de la Saint-Jean pouvaient durer plusieurs jours. Chaque village avait son feu de joie.
A Cerisi-Belle-Etoile dans l'Orne, on préparait dès l'avant-vieille un arbre que l'on garnissait de fagotys de bois sec, de genêts et de brandons de pailles. A sa cime on nouait un bouquet. Le lendemain, à la nuit tombante, arrivait toute une procession de fidèles brandissant des cierges allumés, précédée…