Au lycée Asahi, la violence est omniprésente. Les jeunes se disputent le règne du bahut en pratiquant un jeu dangereux sur les hauteurs de l’établissement. Kujo et Aoki sont deux amis, le premier établit un nouveau record…
Adaptation du manga signé Taiyo Matsumoto, Blue Spring dépeint donc l’histoire de lycéens violents vivant dans un univers où seul la loi du plus fort règne. Une vision en somme sombre et pessimiste d’une jeunesse au destin obscur… Sans oublier l’abandon des professeurs, absents. Asahi est un lycée fantôme où les lycéens vont et viennent. Des prisonniers dont l’âme ne peut s’échapper. Des prisonniers qui errent inlassablement, mangent, discutent, s’affrontent,… sans jamais étudier. Des électrons libres qui s’engoncent dans la violence seul leitmotiv dans un environnement hostile nourri par la pression de la réussite. Des jeunes envahis par les interrogations du lendemain.
Blue Spring est un film qui interpelle avec une ambiance particulière qui divisera, c’est certain. Il n’est pas toujours facile d’accrocher à la mise en scène, aux intrigues ou encore à la musique employée. Il n’en reste pas moins que Blue Spring reste un film désenchanté sur les désillusions d’une jeunesse dont le futur offre peu de disposition à une vie meilleure. Il en ressort aussi une amitié mise à rude épreuve, des choix de survie absurdes comme si la dure réalité de la vie supplantait l’insouciance d’une jeunesse qui pénètre à petit pas dans la vie d’adulte.
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