Le Pr. Yves Fréhel, chercheur chez Torrent, une multinationale pharmaceutique, a découvert secrètement une sorte d’hormone d’éternité. Or, une indiscrétion rend publique cette découverte. Refusant de livrer sa formule, pourchassé par les gros bras de son employeur, Fréhel est gravement blessé et tombe dans le comas. Depuis le 1er tome, une équipe médicale sophistiquée à la solde de son employeur parvient à s’insinuer dans son cerveau mais peine à lui arracher son secret. Cette fois, c’est leur dernière chance…
Dans ce quatrième et dernier tome, aux allures plus fantastiques, l’atmosphère est bizarre et distante, accentuée par un dessin, certes fin et réaliste, mais sobre et froid. Rien à redire cependant. On touche à la représentation de la mort, dans des visions peut-être conventionnelles, mais malgré tout assez inattendues dans un tel récit. Bertrand Marchal montre ici toute une palette de styles qui pourrait l’ouvrir sur des genres très variés. Quant à Rodolphe, il choisit de laisser le lecteur poursuivre sa réflexion sans lui imposer sa vision et finit même par s’interroger sur la vie…