vernissage le mardi 12 avril à 19h30
exposition jusqu’au samedi 14 mai.
ouvert du mercredi au samedi de 12h à 19h. http://www.lieu-commun.fr/
dans le cadre du Festival Empreintes Numériques n#5, de l’évaporation de la notion d’auteur
avec :
Marie BAUR, Benjamin CHARLES, Marie-Johanna CORNUT, Gregory CUQUEL, Estelle DESCHAMP, Collectif DOP, Regis FEUGERE, Yann GROLLEAU, Benoit MENARD, Marie MOREL, Armand MORIN, Samir MOUGAS, Bruno PETREMANN, Amandine PIERNE, David RENAUD, Julien RUCHETON, Mathieu SIMON, Fabien SALEIL, Julien TARDIEU, Jeanne TZAUT.
Colonial Jelly rassemble les travaux d’une vingtaine d’artistes à Lieu-Commun.
Les membres du collectif La Mobylette accueillis en résidence, soumettent un dispositif de monstration original mêlant une sélection de leurs oeuvres à celles d’artistes invités.
Regroupées en colonie au sein d’une structure d’accueil, sculptées in-situ par les artistes, les pièces sont invitées à dialoguer entre elles dans un rapport de proximité.
Cette mise en espace propose d’interroger les potentialités de chaque oeuvre à se faire élément d’une composition, tout en affirmant sa propre indépendance. A l’image du siphonophore, cet amoncellement constitué d’un répertoire de formes et de médiums, de matériaux et de tonalités, s’étalera dans l’espace tel un super-organisme.
Colonial Jelly est le nom d’un siphonophore évoluant dans les profondeurs abyssales. L’ordre animal du siphonophore est un embranchement d’organismes au patrimoine génétique identique, proches de la méduse. Il a la particularité de se composer d’une colonie d’individus arrangée en chaîne, où chaque spécimen est perfectionné dans l’exécution d’une tâche simple : reproduction, chasse, digestion, défense, propulsion… Ce super-organisme capable de fonctions et de comportements que des éléments seuls ne pourraient adopter, est unique. Colonial Jelly pose indirectement chez les scientifiques la question de la définition de l’individualité.