En 1981 le candidat François MITTERAND tirant les leçons de son échec de 1974, put alors construire son programme sur une RUPTURE définitive avec le CAPITALISME.
mais le PCF représentait encore 14% de l'électorat. à quoi assistons nous aujourd'hui dans la lecture du programme du PS? Il faut reconnaître cependant que depuis 1981, la chute du mur et plus encore l'effondrement définitif du bloc COMMUNISTE depuis 1989 et mieux depuis 1991 interdit à toute personne sensée de se prévaloir du Communisme à l'exception sans doute des plus nostalgiques qui n'acceptent et ne peuvent accepter même aujourd'hui de prendre conscience qu'ils avaient été trompés durant 70 ans au moins. ( qui en effet peut accepter d'avoir été les cocus de l'histoire ) Mais l'idéologie a la vie dure, combien expliquent encore aujourd'hui que le communisme n'a en fait jamais été mis en pratique. La Russie, les pays de l'est, la Chine, le Cambodge, le Viet nam et les centaines de dizaines de milliers de personnes éxécutées ou assassinées pour incapacité à se fondre dans le peuple communiste ne peuvent être niées. (ce sont des faits vérifiables et donc historiques comme le goulag d'ailleurs nié en France jusqu'en 1974) La crise financière de 2008, dont le prémices visibles depuis près de 5 à 10 ans auraient du alerter le monde occidental et plus encore les USA. Mais l'avidité dé bridée du monde de la finance US en particulier qui depuis 1945 a suppléé le contrôle de tous les états par l'instauration de multi nationales trans frontalières n'a pu être endiguée par les représentants du peuple. donnant ainsi raison à la vieille formule du général DE GAULLE 'La politique du pays ne se fera jamais à la corbeille de la BOURSE" Les politiques prennent enfin conscience que le véritable pouvoir leur échappe. pouvoir politique qui pour être efficace doit d'abord contrôler le pouvoir économique qu'ils ont abandonné aux financiers comme en FRANCE dès 1983 avec 'ouverture du capital de nos entreprises par fabius en particulier) or l'économie pour le raisons succinctement évoquées plus haut échappe totalement à tous les gouvernants du monde y compris occidentaux. (pourquoi s'étonner alors des conséquences prévisibles sans remettre en cause les décisions prises) Cette prise de conscience amène les néophytes en matière d'économie à formuler des postures qui relèvent toute du "y a ka, y fo kon, y zon ka" le G 20 ne demande t il pas la moralisation de la finance? Qui peut sérieusement y croire plus de 10 secondes, quand la réalité à savoir que 40% du PIB des USA reposent sur cette économie financière? Qui peut sérieusement penser que cela puisse prendre fin en quelques semaines alors que près de 50 ans ont été nécessaires à la mise en place de cette "pieuvre"? Tirant profit des divisions idéologiques internes du PS martine AUBRY sous surveillance très étroite de ceux qui l'ont portée au pouvoir (Hamon emmanuelli)vient de nous proposer une nouvelle RUPTURE indirecte au capitalisme. Présenté avec plus de finesse, ce PROGRAMME est avant tout une RUPTURE avec la SOCIALE DEMOCRATIE, (l'alliée du capitalisme) c'est à dire toutes les thèses de tous les socialistes européens depuis 40 ans et surtout la thèse de bon sens défendue par l'aile droite du PS à savoir celle de DSK, de ROYAL de HOLLANDE et même sans l'avouer de Martine AUBRY elle même. Mais quel est le but réel de ce programme? la rupture indirecte avec le CAPITALISME en rejetant définitivement l'alliance pragmatique des libéraux? Est ce une simple posture qui permettrait d'exister en posant de manière crédible les bonnes questions sans pour autant y répondre?Car ce programme n'indique malheureusement aucune vision d'avenir pour le pays et n'a donc pas le courage d'aller au fond des solutions comme le réclament logiquement le NPA, et la gauche de la gauche plus cohérents avec leurs propositions. Est ce en fait pour obliger des candidats comme DSK à "ROUGIR" leurs propres programmes afin d'être validés lors des primaires socialistes? Les questions sont nombreuses mais tous les postulants du PS devront maintenant passer sous ces fourches Caudines. rappel des fiches precedentes: Présentation et Critique des 30 propositions du programme socialiste http://presidentielles2012projet.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/04/10/ps-le-programme-nouveau-est-enfin-arrive-mais-pourquoi.html02.04.2011
Le Programme du PS est il compatible avec le testament de DSK (2007)
Le PS portera début AVRIL à la connaissance de ses "futurs" électeurs potentiels la synthèse de son programme pour les élections présidentielles 2012. Or chacun sait et plus un électeur ignore que le choix de l'ensemble des électeurs s'effectuera essentiellement sur la compréhension du programme économique qui seul permettra demain l'application du programme de tel ou tel parti postulant. Qui peut sincèrement nier les divergences inconciliables qui existent au sein du PS et ce depuis sa fondation à AMIENS en 1905? Le programme qui sera enfin proposé début AVRIL pourra t il être conciliable avec le testament laissé par DSK en 2007? Qui peut le croire? Testament de DSK: extraits Osons le dire : notre lecture de la lutte des classes est totalement dépassée.Il est devenu commun d’annoncer la "fin d’Epinay", c'est-à-dire l’épuisement du grand cycle historique de la gauche française, né en 1971 de l’unification des socialistes par François Mitterrand autour d’un mot d’ordre, la rupture avec la société capitaliste, et d’une stratégie politique, l’Union de la gauche. Nous devons tourner cette page pour ouvrir un cycle nouveau.
Nous devons le faire pour les raisons que chacun perçoit :
parce qu’il est temps que les nouvelles générations de la gauche puissent écrire leur propre histoire ;
parce que cette rhétorique révolutionnaire a depuis longtemps perdu tout rapport avec notre pratique du pouvoir ;
parce que l’état actuel des forces à gauche pose la question de notre stratégie et de nos alliances.
Mais nous devons le faire pour une raison plus profonde : le cycle d’Epinay est achevé parce que la vision de la société sur laquelle il reposait est devenue caduque.
La "rupture avec le capitalisme" a cédé la place à un nouvel objectif tout aussi stimulant : la construction par l’égalité réelle d’une société juste.
L’égalité réelle, c’est d’abord l’égalité des droits, la lutte contre les discriminations sexistes, raciales, générationnelles, territoriales. Mais c’est aussi la lutte contre la reproduction sociale qui demeure, malgré la "massification" du système scolaire voulue par la gauche, une réalité structurante de la société française.
Articulé autour de propositions audacieuses et d’engagements financiers précis en matière d’éducation, de santé et de logement, ce mot d’ordre peut, lui aussi, être fédérateur dans une France qui aspire profondément à relancer l’ascenseur social.
Si la gauche ne se fixe pas cette nouvelle frontière comme horizon, on pourra légitimement se demander à quoi elle sert.
Le socialisme est d’abord une protestation contre l’ordre existant. Mais il exprime aussi une volonté d’émancipation concrète.
UN SOCIALISME DU REEL« Deux constats s’imposent à nous. Notre compétitivité s’érode : la France est en train de perdre la bataille économique. Notre modèle social a un coût très élevé alors même que son efficacité dans la lutte contre les inégalités paraît faiblir.
De ces deux constats indiscutables, Nicolas Sarkozy a tiré une stratégie et une diatribe : la France doit retrouver sa compétitivité en liquidant son modèle social. Il semble penser de surcroît que cette liquidation ne suscitera guère de protestations, puisque ce modèle procure moins de bénéfices que par le passé et qu’il n’est plus créateur d’espoir.
Largement enfermée dans le schéma de la relance par la demande, la gauche a refusé de prendre toute la mesure de la perte de compétitivité de l’économie française et a continué de faire comme si l’on pouvait redistribuer sans trop se préoccuper de produire. Dans le même temps, elle n’a pas suffisamment pris en compte la montée en puissance de nouvelles formes d’inégalités et a considéré que les politiques sociales traditionnelles continuaient à fonctionner de façon satisfaisante.
Leur évidente incapacité à lutter contre la pauvreté et l’explosion des inégalités a été attribuée non à leur inadéquation grandissante, mais à une force de frappe insuffisante. Il ne s’agissait plus dès lors de les faire évoluer : il suffisait de les renforcer.
Que la thérapie retenue par Nicolas Sarkozy soit inappropriée ne change rien au diagnostic : entre deux constats fondés et partagés par une grande majorité de Français et une analyse doublement décalée, les électeurs ont choisi. Pour rétablir sa crédibilité, la gauche doit retrouver une cohérence économique et sociale qui permette de fonder une critique radicale du libéralisme sans se limiter à un pamphlet contre le capitalisme.
LA NOUVELLE BATAILLE DES VALEURS
Le socialisme du réel ne peut se passer de l'idéal d'une société juste.
Les Français exigent des partis des réponses concrètes aux problèmes de leur vie quotidienne, mais ils cherchent également dans le discours politique une représentation de ce qu'ils font et peuvent faire ensemble.
De ce point de vue, nous n'avons pas perdu en ce début d'année 2007 la seule bataille des projets économiques et sociaux. En laissant Nicolas Sarkozy imposer sa vision de la nation, de l'ordre, du travail, du mérite, nous avons aussi perdu la bataille des valeurs, faute de l'avoir livrée avec nos armes.
Il y a, bien sûr, au coeur de la gauche, une aspiration qui traverse les époques : une soif de justice et de liberté, une révolte contre la fatalité, les privilèges et la domination, un humanisme fondamental qui conduit à reconnaître en chaque homme un alter ego.
Née des Lumières, elle a été portée par la Révolution française puis par le mouvement socialiste dont nous sommes les héritiers.
Elle nous survivra. Mais cette aspiration ne suffit pas à nous définir. Les valeurs elles-mêmes ne sont pas épargnées par le mouvement du réel et de l'Histoire.
La gauche est une conscience collective qui cherche sa voie à travers des expériences successives. Nous avançons, nous tâtonnons, nous inventons des modèles ; et à chaque époque nouvelle, nous devons tirer de ce que nous avons appris de nos succès, de nos erreurs et de nos oublis aussi les leçons qui nous permettront de reformuler notre vision du monde.
1/ Refonder la gauche testamant de DSK 2007
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