Programme du PS: la RUPTURE définitive abec la SOCIALE DEMOCRATIE u les fourches caudines des futurs candidats aux primaires socialistes?

Publié le 11 avril 2011 par Gilles74

En 1981 le  candidat  François  MITTERAND tirant   les  leçons  de  son  échec de 1974, put alors  construire son  programme sur une  RUPTURE  définitive avec  le  CAPITALISME.

 mais  le  PCF  représentait  encore 14%  de  l'électorat. à quoi  assistons  nous  aujourd'hui dans  la  lecture  du  programme  du  PS? Il  faut  reconnaître  cependant  que  depuis 1981, la  chute  du  mur  et  plus  encore  l'effondrement définitif  du  bloc COMMUNISTE depuis 1989  et  mieux  depuis 1991 interdit à toute  personne  sensée de  se prévaloir  du Communisme  à l'exception  sans  doute des  plus nostalgiques   qui  n'acceptent et  ne  peuvent  accepter  même  aujourd'hui de  prendre  conscience  qu'ils  avaient  été  trompés durant 70  ans au  moins. ( qui  en  effet  peut  accepter d'avoir  été  les  cocus  de  l'histoire ) Mais  l'idéologie a la  vie  dure, combien  expliquent  encore  aujourd'hui  que le  communisme n'a  en  fait  jamais été  mis  en  pratique. La Russie,  les  pays  de  l'est, la Chine, le  Cambodge, le  Viet nam et  les centaines  de  dizaines de milliers  de  personnes  éxécutées ou  assassinées  pour  incapacité  à  se  fondre  dans le  peuple communiste ne  peuvent  être niées. (ce  sont  des  faits vérifiables  et  donc  historiques comme  le  goulag  d'ailleurs nié en France  jusqu'en 1974) La  crise financière  de 2008, dont  le  prémices visibles  depuis  près  de 5 à 10  ans  auraient  du  alerter le monde  occidental  et  plus  encore les  USA. Mais  l'avidité  dé bridée du  monde  de  la  finance US  en  particulier   qui  depuis 1945 a suppléé le contrôle  de  tous  les  états par  l'instauration  de  multi nationales  trans  frontalières n'a pu  être  endiguée par  les  représentants  du  peuple.  donnant  ainsi  raison  à  la  vieille  formule  du  général DE GAULLE  'La politique  du  pays  ne  se  fera  jamais  à la  corbeille  de  la  BOURSE" Les  politiques  prennent  enfin  conscience que le  véritable  pouvoir  leur  échappe. pouvoir  politique qui  pour  être  efficace doit  d'abord contrôler le pouvoir  économique qu'ils  ont abandonné aux  financiers comme  en  FRANCE  dès 1983  avec 'ouverture  du  capital  de nos  entreprises  par  fabius  en  particulier)  or l'économie pour  le  raisons  succinctement   évoquées plus  haut  échappe totalement à tous  les  gouvernants du  monde y  compris  occidentaux. (pourquoi  s'étonner   alors  des  conséquences prévisibles   sans  remettre  en  cause les décisions  prises) Cette  prise  de  conscience  amène les néophytes  en  matière  d'économie à  formuler des  postures   qui  relèvent  toute du "y a ka, y fo kon, y zon ka" le G 20 ne  demande  t  il  pas  la  moralisation  de la  finance? Qui  peut  sérieusement y  croire  plus  de 10  secondes,  quand  la  réalité à  savoir  que 40%  du PIB  des  USA  reposent  sur cette  économie  financière? Qui  peut   sérieusement  penser que  cela  puisse  prendre  fin en  quelques  semaines  alors  que près  de 50 ans  ont  été  nécessaires  à la  mise  en  place  de  cette  "pieuvre"? Tirant  profit  des  divisions  idéologiques  internes  du  PS martine  AUBRY sous surveillance très   étroite de  ceux  qui  l'ont  portée  au  pouvoir (Hamon  emmanuelli)vient  de nous  proposer une nouvelle  RUPTURE indirecte  au  capitalisme. Présenté  avec  plus  de  finesse, ce PROGRAMME  est  avant  tout une  RUPTURE  avec la SOCIALE  DEMOCRATIE, (l'alliée  du  capitalisme)  c'est  à  dire toutes  les  thèses de  tous  les  socialistes   européens  depuis 40  ans  et  surtout la  thèse  de bon  sens défendue  par  l'aile  droite  du  PS  à  savoir  celle de  DSK, de ROYAL  de  HOLLANDE et  même sans  l'avouer  de  Martine   AUBRY  elle  même. Mais  quel  est le  but  réel  de  ce  programme?  la  rupture  indirecte   avec  le  CAPITALISME en  rejetant  définitivement l'alliance  pragmatique des libéraux? Est  ce  une simple  posture  qui  permettrait  d'exister  en  posant  de  manière crédible les bonnes  questions  sans  pour  autant  y  répondre?Car ce  programme n'indique  malheureusement  aucune  vision d'avenir  pour  le  pays et n'a  donc  pas  le  courage d'aller  au  fond  des  solutions comme  le  réclament logiquement  le  NPA, et  la gauche  de  la  gauche plus  cohérents  avec  leurs  propositions.  Est  ce  en  fait pour obliger des  candidats   comme  DSK à "ROUGIR"  leurs  propres  programmes afin d'être  validés lors  des  primaires  socialistes? Les  questions sont  nombreuses  mais  tous  les  postulants du  PS  devront  maintenant  passer  sous  ces  fourches Caudines. rappel des  fiches precedentes:  Présentation  et Critique des 30 propositions  du  programme  socialiste http://presidentielles2012projet.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/04/10/ps-le-programme-nouveau-est-enfin-arrive-mais-pourquoi.html  

02.04.2011

Le Programme du PS est il compatible avec le testament de DSK (2007)

Le PS  portera  début AVRIL  à  la  connaissance de  ses "futurs"  électeurs  potentiels la synthèse  de  son  programme pour  les  élections présidentielles 2012. Or  chacun sait  et plus  un  électeur ignore  que le  choix de  l'ensemble  des  électeurs  s'effectuera essentiellement  sur la  compréhension  du  programme  économique  qui  seul  permettra  demain l'application  du  programme  de  tel  ou  tel  parti postulant.  Qui  peut sincèrement  nier les  divergences  inconciliables  qui  existent  au  sein  du  PS et  ce  depuis  sa  fondation  à AMIENS  en 1905? Le  programme qui  sera enfin  proposé début AVRIL  pourra t il  être  conciliable avec  le  testament  laissé  par  DSK  en 2007?  Qui  peut  le  croire? Testament  de  DSK: extraits Osons le dire : notre lecture de la lutte des classes est totalement dépassée.

  Il est devenu commun d’annoncer la "fin d’Epinay", c'est-à-dire l’épuisement du grand cycle historique de la gauche française, né en 1971 de l’unification des socialistes par François Mitterrand autour d’un mot d’ordre, la rupture avec la société capitaliste, et d’une stratégie politique, l’Union de la gauche. Nous devons tourner cette page pour ouvrir un cycle nouveau.

Nous devons le faire pour les raisons que chacun perçoit :

 parce qu’il est temps que les nouvelles générations de la gauche puissent écrire leur propre histoire ;

parce que cette rhétorique révolutionnaire a depuis longtemps perdu tout rapport avec notre pratique du pouvoir ;

parce que l’état actuel des forces à gauche pose la question de notre stratégie et de nos alliances.

  Mais nous devons le faire pour une raison plus profonde : le cycle d’Epinay est achevé parce que la vision de la société sur laquelle il reposait est devenue caduque.

 La "rupture avec le capitalisme" a cédé la place à un nouvel objectif tout aussi stimulant : la construction par l’égalité réelle d’une société juste.

  L’égalité réelle, c’est d’abord l’égalité des droits, la lutte contre les discriminations sexistes, raciales, générationnelles, territoriales. Mais c’est aussi la lutte contre la reproduction sociale qui demeure, malgré la "massification" du système scolaire voulue par la gauche, une réalité structurante de la société française.

  Articulé autour de propositions audacieuses et d’engagements financiers précis en matière d’éducation, de santé et de logement, ce mot d’ordre peut, lui aussi, être fédérateur dans une France qui aspire profondément à relancer l’ascenseur social.

Si la gauche ne se fixe pas cette nouvelle frontière comme horizon, on pourra légitimement se demander à quoi elle sert.

  Le socialisme est d’abord une protestation contre l’ordre existant. Mais il exprime aussi une volonté d’émancipation concrète.

 UN SOCIALISME  DU  REEL 

« Deux constats s’imposent à nous. Notre compétitivité s’érode : la France est en train de perdre la bataille économique. Notre modèle social a un coût très élevé alors même que son efficacité dans la lutte contre les inégalités paraît faiblir.
De ces deux constats indiscutables, Nicolas Sarkozy a tiré une stratégie et une diatribe : la France doit retrouver sa compétitivité en liquidant son modèle social. Il semble penser de surcroît que cette liquidation ne suscitera guère de protestations, puisque ce modèle procure moins de bénéfices que par le passé et qu’il n’est plus créateur d’espoir.
Largement enfermée dans le schéma de la relance par la demande, la gauche a refusé de prendre toute la mesure de la perte de compétitivité de l’économie française et a continué de faire comme si l’on pouvait redistribuer sans trop se préoccuper de produire. Dans le même temps, elle n’a pas suffisamment pris en compte la montée en puissance de nouvelles formes d’inégalités et a considéré que les politiques sociales traditionnelles continuaient à fonctionner de façon satisfaisante.

Leur évidente incapacité à lutter contre la pauvreté et l’explosion des inégalités a été attribuée non à leur inadéquation grandissante, mais à une force de frappe insuffisante. Il ne s’agissait plus dès lors de les faire évoluer : il suffisait de les renforcer.
Que la thérapie retenue par Nicolas Sarkozy soit inappropriée ne change rien au diagnostic : entre deux constats fondés et partagés par une grande majorité de Français et une analyse doublement décalée, les électeurs ont choisi. Pour rétablir sa crédibilité, la gauche doit retrouver une cohérence économique et sociale qui permette de fonder une critique radicale du libéralisme sans se limiter à un pamphlet contre le capitalisme.

LA NOUVELLE  BATAILLE  DES  VALEURS

 Le socialisme du réel ne peut se passer de l'idéal d'une société juste.

 Les Français exigent des partis des réponses concrètes aux problèmes de leur vie quotidienne, mais ils cherchent également dans le discours politique une représentation de ce qu'ils font et peuvent faire ensemble.

 De ce point de vue, nous n'avons pas perdu en ce début d'année 2007 la seule bataille des projets économiques et sociaux. En laissant Nicolas Sarkozy imposer sa vision de la nation, de l'ordre, du travail, du mérite, nous avons aussi perdu la bataille des valeurs, faute de l'avoir livrée avec nos armes.

Il y a, bien sûr, au coeur de la gauche, une aspiration qui traverse les époques : une soif de justice et de liberté, une révolte contre la fatalité, les privilèges et la domination, un humanisme fondamental qui conduit à reconnaître en chaque homme un alter ego.

 Née des Lumières, elle a été portée par la Révolution française puis par le mouvement socialiste dont nous sommes les héritiers.

 Elle nous survivra. Mais cette aspiration ne suffit pas à nous définir. Les valeurs elles-mêmes ne sont pas épargnées par le mouvement du réel et de l'Histoire.

 La gauche est une conscience collective qui cherche sa voie à travers des expériences successives. Nous avançons, nous tâtonnons, nous inventons des modèles ; et à chaque époque nouvelle, nous devons tirer de ce que nous avons appris de nos succès, de nos erreurs et de nos oublis aussi les leçons qui nous permettront de reformuler notre vision du monde.

1/ Refonder  la  gauche  testamant  de  DSK  2007

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