Cette méthode, développée par Monty Roberts dans les années 50, a pour but de créer une relation de confiance et de « soumission » (je n’aime pas ce terme, mais il est vrai qu’il est assez évocateur) entre le cheval & le cavalier. En effet, cette méthode est utilisée sur les poulains non débourrés afin de leur faire comprendre qui est le leader, à savoir nous.
Pour pratiquer le join up, une des méthodes consiste à se retrouver dans un rond de longe ou dans une carrière ronde et de le faire galoper. Lorsque le cheval est à l’état sauvage, il se réfère à la jument de tête, dites jument Alpha, qui lui indique vers où aller, s’il y a du danger, etc… Le but du join up est que le cheval, tout comme il se réfère à la jument, se réfère à nous.
Ainsi, il faut le faire galoper, en lui faisant changer de main régulièrement et en le fixant, pour qu’il comprenne que nous controlons son attitude, jusqu’à ce qu’il porte son attention sur nous. Dès que cela est fait, il faut stopper toutes actions l’incitant à galoper. Au contraire, s’il reporte son attention ailleurs, il faut alors le refaire galoper. De cette manière là, le cheval saura qui est le leader et comprendra qu’en reportant notre attention sur nous, en se référant à nous, il n’y aura plus ni pression ni stress.
Une fois toute son attention sur nous, le cheval adoptera une attitude signifiant qu’il accepte et comprends notre leadership (machouille, il leche ses lèvres, se tourne vers nous etc…). Nous n’aurons plus alors qu’à détourner le regard et attendre pour que le cheval vienne à nous, parfois, il nous faudra faire un pas pour que le cheval nous rejoigne.
Je n’ai jamais, à proprement parlé, déjà effectué cette méthode. Certaines personnes désapprouveront, d’autres, au contraire, apprécieront cette technique. Selon moi, le join up peut faire ces preuves, à condition de respecter le cheval, car je tiens à rappeler que le bien être du cheval passe avant tout.