Sans être à cheval sur les principes, je ne suis pas spécialement rigoriste, je me permets de te dire que ta conduite me déplaît souverainement.
- C'est ça, traite moi de vieux cheval de retour. Je ne pense pas être encore (ou déjà) bonne à jeter. Ça dépend pour qui, évidemment ! Ni avoir été condamnée aux travaux forcés. Quoique, ça se discute... Je dois bien tous les jours m'occuper du ménage, du repassage, des courses, des repas etc. Et te supporter en prime !
- Je te rappelle que à propos de l'expression " manger avec les chevaux de bois", je t'ai cité plein d'autres expressions contenant le mot "cheval". Si tu veux aller revoir, c'était le 3 janvier de cette année.
- Tu en parleras à ton cheval ? D'accord, j'ai compris : tu n'en as rien à faire.
Tu n'as pas besoin de leur emporter des carottes ou des pommes. Ce ne sont pas des chevaux "en vrai", comme tu dis. Alors si tu veux partager leur repas, ce ne sera même pas la portion congrue. Pire que le carême. Tu risques d'avoir très vite l'estomac dans les talons ! Une faim de loup.
- Et comme pour toi la nourriture est un vrai cheval de bataille, un sujet sur lequel tu reviens sans arrêt...
- Et oui ! Tu te tiens mieux à table qu'à cheval, tu as très bon appétit, c'est le moins qu'on puisse dire.
- Sans être vraiment à cheval sur les principes - je ne pense pas être trop pointilleuse - je te trouve parfois un peu goinfre.
- Ne monte pas sur tes grands chevaux, ne prends pas la mouche, ne sois pas aussi susceptible.
- On dit que l'argent ne se trouve pas sous les pieds d'un cheval, qu'il faut trimer pour le gagner. Expression démentie par le PMU !
- Dans ce cas précis, il ne faut pas, au sens propre parier sur le mauvais cheval, donner sa confiance (et son argent) à un tocard.
- Ni troquer un cheval borgne contre un aveugle. Passer du médiocre au pire.
- Si tu as une fièvre de cheval (mon Dieu ! Plus de 40), j'appelle immédiatement le médecin.
- Il va peut-être te prescrire un remède de cheval. Très fort.
- Mais, pour le cinéma de ce soir, c'est la mort du petit cheval. Râpé, fichu.
- D'accord, le petit voisin est un grand cheval. Il a poussé comme un champignon et me dépasse de deux têtes.
- Mais ce n'est pas un mauvais cheval : il n'a aucune méchanceté.
- Par contre il a un rire de cheval, plus hennissement qu'autre chose.
- A un cheval près, il s'en est fallu vraiment de peu, je renversais ma tasse café en l'entendant s'esclaffer.
- Franchement en cette période de festivités, mon expression du jour s'applique à bien peu de gens !