Sophie Simon dit d’elle « mais quand j’écris, ça change tout : je suis une fille de l’Ohio attirée par les grands mythes de l’American way of life ». Et ce pour notre plus grand bonheur ! Premier livre et premier recueil de nouvelles fort réussi ! American clichés comme son titre l’indique nous plonge aux quatre coins des Etats-Unis de 1950 à nos jours. A travers onze nouvelles, elle nous brosse le portait de ce qui fait l’Amérique. Les espoirs, les rêves mais aussi les désillusions et le désenchantement de ses personnages. La quatrième de couverture indique : « on les rencontre à un moment crucial de leur vie. Là où quelque chose, normalement, devrait changer la donne ». Et ce sont autant de vies qui vont basculer. Avec des personnages qui nous semblent proches, l’auteure use à merveille des clichés du mythe américain . On y rencontre Howard, employé modèle à la voix d’or et qui aime chanter. Mais, sa femme préfère de loin s’occuper de ses fleurs plutôt que de lui adresser un signe d’affection ouune marque d’encouragement. Peter rêve des paillettes d’Hollywood et veut quitter à tout prix la ferme familiale. Dans Vern et Doreen, l’amour et la jalousie sont revisités. Peut-on continuer sa vie calme et paisible alors qu’on a tué quelqu’un par accident ? Ed est partagé entre avouer l’accident qu’il a commis ou se taire comme le lui suggère sa femme. Sophie Simon nous rappelle que le bonheur a quelquefois un prix élevé. Sous des aspects édulcorés, on décèle de l’amertume, de la tristesse ou de l’ironie . Des nouvelles lues et savourées comme un bon milk-shake et que je ne suis pas prête d’oublier. Un seul conseil :à lire !!!
Sophie Simon dit d’elle « mais quand j’écris, ça change tout : je suis une fille de l’Ohio attirée par les grands mythes de l’American way of life ». Et ce pour notre plus grand bonheur ! Premier livre et premier recueil de nouvelles fort réussi ! American clichés comme son titre l’indique nous plonge aux quatre coins des Etats-Unis de 1950 à nos jours. A travers onze nouvelles, elle nous brosse le portait de ce qui fait l’Amérique. Les espoirs, les rêves mais aussi les désillusions et le désenchantement de ses personnages. La quatrième de couverture indique : « on les rencontre à un moment crucial de leur vie. Là où quelque chose, normalement, devrait changer la donne ». Et ce sont autant de vies qui vont basculer. Avec des personnages qui nous semblent proches, l’auteure use à merveille des clichés du mythe américain . On y rencontre Howard, employé modèle à la voix d’or et qui aime chanter. Mais, sa femme préfère de loin s’occuper de ses fleurs plutôt que de lui adresser un signe d’affection ouune marque d’encouragement. Peter rêve des paillettes d’Hollywood et veut quitter à tout prix la ferme familiale. Dans Vern et Doreen, l’amour et la jalousie sont revisités. Peut-on continuer sa vie calme et paisible alors qu’on a tué quelqu’un par accident ? Ed est partagé entre avouer l’accident qu’il a commis ou se taire comme le lui suggère sa femme. Sophie Simon nous rappelle que le bonheur a quelquefois un prix élevé. Sous des aspects édulcorés, on décèle de l’amertume, de la tristesse ou de l’ironie . Des nouvelles lues et savourées comme un bon milk-shake et que je ne suis pas prête d’oublier. Un seul conseil :à lire !!!