MANIF - Environ 2.000 personnes ont manifesté samedi après-midi à Lyon contre « l’extrême droite » et « le fascisme », à l’appel de partis, associations et syndicats de gauche et d’extrême gauche. Objectifs principaux : dénoncer la « recrudescence des agressions fascistes à Lyon » et l’implantation d’un « local néo-nazi » dans le quartier du stade de Gerland.
Partis de la place Bellecour, les manifestants –environ 2.000 selon la police et les organisateurs– ont défilé sous le soleil jusqu’à la place Jean-Macé, derrière des banderoles proclamant « fachos hors de nos vies » ou encore « écrasons les fascistes! ».
Dans le cortège flottaient des drapeaux ou des banderoles de la CGT, de SUD, du NPA, du PCF, de la Gauche unitaire, d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), de la Fédération syndicale étudiante (FSE) ou encore de mouvements anarchistes.
Les manifestants, jeunes pour la plupart, se sont dispersés en fin d’après-midi. « Il n’y a pas eu d’incident« , a indiqué la police, qui avait mobilisé un « dispositif assez massif » pour éviter d’éventuels heurts avec des groupes d’extrême droite.
« Pas de fascistes dans nos quartiers, pas de quartier pour les fascistes » et « c’est pas les sans-papiers, c’est pas les ouvriers, c’est les nazis qu’il faut viser », ont notamment chanté les manifestants. « A bas le Front national! », ou bien encore « le fascisme, c’est la gangrène », ont-ils également scandé.
Organisée par le Collectif de vigilance contre l’extrême droite du Rhône, qui regroupe plusieurs dizaines d’organisations politiques, syndicales et associatives, cette manifestation visait à dénoncer en particulier la « recrudescence des agressions fascistes à Lyon » et l’implantation d’un « local néo-nazi » dans le quartier de Gerland.
« Ce local doit être fermé et ses occupants doivent passer sous le coup de la loi » après notamment diverses agressions en région lyonnaise attribuées à des groupuscules d’extrême droite, a déclaré à l’AFP l’un des organisateurs, le conseiller régional Front de gauche Armand Creus.
Source : AFP, via LibéLyon.
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