Proust et Apollinaire – Que la guerre est jolie

Par Rose
Lus cet hiver, les Calligrammes d’Apollinaire s’extasient sur les feux du front qui transforment le paysage en un territoire féérique ; il y voit des joyaux des profondeurs de son « palais du tonnerre », des femmes à la beauté éclatante, des signes « comme les lettres d’un livre », ils sont le journal d’un amour cosmique ( ce qui n’exclut pas la distance ironique du soldat bien conscient de ces braises venues rôtir le corps humain pour la terre anthropophage).