Twitter est un outil formidable.
Confident, exutoire, réservoir d’amitiés naissantes, outil professionnel … les vocations de Twitter sont finalement celles que chacun voudra bien y trouver. A l’origine, outil de communication pro, il s’est changé en véritable réseau social. Je ne vais pas refaire ce qui a déjà été maintes fois écrit concernant les usages, la catégories d’utilisateurs avec bien souvent un jugement porté par certains auto-proclamés influents.
Ce qui m’intrigue concerne plus le choix des avatars. En voici quelques uns, piqué sur la TL d’une twittou de qualité. Ce panel représente toutes les catégories d’utilisateurs … clique sur l’avatar de ton choix et tu verras.
Twitter est un véritable florilège d’innovations en tous genres question avatars. L’oeuf que l’outil attribut pas défaut ne résiste généralement que très peu de temps face à l’inventivité de chacun. Il y a alors 3 types de twittous :
- ceux qui affichent ouvertement leur visage et dont l’usage de l’outil est généralement plutôt professionnel
- ceux qui habillent et modifient leur visage afin d’être vus mais pas instantanément reconnus
- ceux qui choisissent un avatar dont, j’imagine, l’image reflète un centre d’intérêt, un choix graphique ou même une provocation
Nombreux sont ceux qui ont compris que le choix de l’avatar est primordial. C’est le moyen immédiat de reconnaissance dans une TL, avant même la teneur des tweets émis. Twitter est pour la plupart d’entre nous un outil de discussion générale, de lien affectif mais, au même titre que n’importe quel réseau, le propos est d’être lu et d’obtenir une interaction. Pour y parvenir, l’avatar et la description qui va avec sont les premiers vecteurs incontournables. Il faut donc les choisir avec soin.
Par exemple, un twittou qui communique essentiellement pro choisira ça
Avec ce type d’avatar,
Puis, l’avatar déconne pure avec une bio qui pose le débat
Le truc étonnant avec les avatars est que, malgré l’anonymat, les codes de la vie courante et les contraintes qui vont avec sont quand même respectés. Il y a un vrai respect de chacun (dans la plupart des cas) mais aussi une espèce de morale ou de bon usage qui transpose les interdits du quotidien sur le réseau. On se salue, on se remercie, on s’inquiète de l’autre, on tait les petits secrets de chacun, on se follow back …. etc
Comme quoi, on ne refait pas une éducation, virtuelle ou non.
Ma pratique de Twitter se situe essentiellement dans la 3ème catégorie. Je ne cours pas après le nombre mais après la qualité de mes interlocuteurs. A force d’échanges d’abord légers puis plus sérieux, j’y ai rencontré des personnes qui sont devenues pour moi bien plus qu’un simple avatar. La vraie force de Twitter est là. Il ne s’agit que d’un outil, ce sont les utilisateurs qui en font la richesse.
Mais attention, si tu officies dans une autre catégorie que la première, prends garde à ne pas laisser ton côté affectif prendre le dessus faute de quoi tu crasheras ton compte au bout de quelques mois. Je sais de quoi je parle et je viens encore de le voir il n’y a pas une semaine auprès d’un Twittou que je considère comme étant un bon pote. Trop de tweets tuent la TL et créent une dépendance qui va bien au-delà de l’usage initial qu’on avait choisi. De même, une grosse TL est très contraignant sauf si ton égo t’autorise à n’interagir qu’avec quelques uns de tes followings.
OUI, l’égo est omniprésent sur Twitter, c’est même le principe de base de l’usage, au même titre qu’un blog. On souhaite y écrire ce qu’on veut mais c’est bien mieux si on est lu. Je pense d’ailleurs détenir dans mon humble TL la perle de l’égo surdimensionné (pas de nom hein).
Si tu veux donc en profiter pleinement, dis toi que :
- Follow un twittou n’a d’intérêt que si tu comptes échanger avec lui
- Tu as le droit de t’être trompé et d’unfollow si les échanges ne te conviennent pas – ceux qui font un carnaval dans ce cas n’ont, à mon sens pas vraiment bien saisi la différence entre discuter et posséder
- Ce n’est pas le monde des Bisounours – tu as le droit de ne pas être d’accord et de l’écrire même si ton interlocuteur est un twittou dit influent
- D’ailleurs, les twittous influents ne le sont que pour ceux qui y croient
- Si on te mentionne, la moindre des corrections est de répondre y compris si ça te gave qu’on te mentionne justement
- Si tu fais des #FF, rédige les proprement, avec réflexion et nominatifs – le faire pour t’attirer les faveurs ou par respect de l’usage n’a ni sens ni intérêt
- Maitrise tes RT – si tu fais suivre un truc, demande toi si c’est vraiment intéressant pour tous
- BOSSE TON ORTHOGRAPHE – une faute en 140 caractères c’est, passée celle d’inattention, vraiment pénible pour les lecteurs et je ne parle même pas des fautes systématiques. Twitter est un outil d’écrit alors fais gaffe merde (j’en fais aussi)
- Interagis, prends part aux conversations – c’est le principe même du réseau.
Pour conclure sur les avatars, dis toi que la plupart du temps, il s’agit d’une photo fictive et que l’utilisateur du compte n’est certainement pas celui que tu vois. Sur les réseaux anonymes, les cons restent des cons, voire prennent des libertés et c’est même à ça qu’on les reconnait. J’ai eu le « plaisir » d’en voir un à l’oeuvre, sur de longs mois et je peux t’assurer qu’en terme de connerie, de bassesse et de médiocrité, il n’a pas d’égal. De même, les gentils restent des gentils et cette noblesse d’esprit souvent dévoyée dans la vie retrouve toute sa valeur sur Twitter – c’est l’essence même de ma TL.
Bref, ce ne sont là que mes propres règles d’usage et rien ne dit qu’elles sont meilleures que d’autres. J’utilise Twitter dans cet esprit et préfère n’en retenir que les belles rencontres que j’ai eu la chance d’y faire.
Je suis certain que ceux dont je parle se reconnaitront. #BizLesCampeurs