Désespoir, cruauté, abattage, découpe, bon petit plat...

Publié le 10 avril 2011 par Taomugaia

"Pour manger de la viande industrielle, il faut accomplir un acte presque héroïque dans le refus de savoir ou l'oubli".
Un héroïsme nécessaire justement parce qu'il faut oublier bien plus que le simple fait de la mort de l'animal : il ne faut pas seulement oublier que les animaux sont tués, mais aussi comment ils sont tués.
'Faut-il manger les animaux ?' de Jonathan Safran Froer.

Je suis en train de terminer la lecture du bouquin de Jonathan Safran Froer (aux Editions de l'Olivier). Le succès qui lui est attribué est mérité tant il se distingue des autres ouvrages du même genre, en ce qu'il développe avec soin les fondements intimes, personnels, psychologiques, qui font que l'on mange ou l'on ne mange pas de viande (y compris de poisson).
L'animal, quel qu'il soit, nous regarde et nous sommes nus devant lui. Et notre comportement, se soustraire à ce regard, culpabiliser, l'accepter, conditionne notre capacité fondamentale à réagir à la vie sensible.

Jonathan Safran Froer a accordé un entretien à l'hebdo Les Inrocks. C'est passionnant. Les réactions des lecteurs sont dispensables par contre...

C'est ici : http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/57745/date/2011-01-18/article/faut-il-manger-les-animaux-entretien-avec-jonathan-safran-foer/