Fіаlyne H Оlіvès : pоème Je sаіs

Je sais

Je sais que jusqu'à la fin de mes jours j'attendrai que tu viennes ouvrir cette porte et remplir ce vide de toi, un lieu où un jour tu m'avais laissée hagarde te regardant partir me confiant au hasard. Ce jour là même les murs avaient pleuré, leur couleur devenue ténébreuse, fade sans brillance.

Je sais que je resterai là jusqu'à la fin de mes jours à attendre qu'enfin tu me regardes, toi l'homme de ma vie celui que j'ai aimé et que j'aimerai toujours d'un amour peint sur la toile de mon coeur depuis ma naissance.

Je sais que je resterai toujours à cette place me voilant la face dans l'attente de voir tes bras s'ouvrir, puis courir m'y blottir, la tête sur ton épaule chassant l'inquiétude me soufflant des certitudes qui ne s'effacent et qui laissent des traces pour construire une femme qui ne pleure pas.

Je sais que j'attendrai les mains sur les joues, clouée sur ce sofa et le temps passera encore. Ce temps qui se joue de mes soupirs et mes sourires pour un Demain me donnant l'espoir qu'un jour ta main je vais tenir, là, là bas, loin, très loin, oui je sais, un jour dans le ciel, papa.