A l’occasion de la séance AMM du Vendredi 8 Avril 2011, l’Afssaps a procédé à l’analyse de nombreux médicaments actuellement commercialisés sur le marché Français ou en passe de le devenir. En effet, cette mission incombe à cet organise public depuis plusieurs décennies et à l’exception de la récent affaire du médiator, il convient de souligner que son professionnalisme n’a pas été remis en cause tant ses décisions sont claires et surtout motivées sur le fondement d’arguments pertinents. Dès lors au terme de la prise de ces décisions, l’Afssaps informe les citoyens par le biais de la publication de communiqués de presse mais surtout grâce au concours d’autres protagonistes. D’une part, la mutuelle santé de chaque adhérent assure un suivi de l’ensemble des informations à caractère médical diffusées sur le territoire hexagonal afin de les lui retransmettre. A ce propos, les mutuelles santé sont devenues un acteur privilégié de la retransmission d’informations auprès des patients.
D’autre part, les médias jouent également un rôle particulièrement important sur le plan médical puisqu’ils sont en mesure de répercuter très rapidement et de manière massive toutes les informations présentant un intérêt réel pour toutes les personnes qui résident en France. A cet égard, la presse est certainement l’outil de communication le plus efficace pour alerter l’opinion publique au sujet d’évènements majeurs dans le cadre médical. Or à l’occasion de la récente réunion, la question d’un médicament précis a été évoqué qui a aboutit à l’engagement d’une procédure de suspension inhérente à la commercialisation de cette substance : « la trimétazidine est une substance autorisée depuis 1978 en France dans le traitement d’appoint des baisses d’acuité et des troubles du champ visuel présumés d’origine vasculaire, le traitement symptomatique d’appoint des vertiges et des acouphènes, et le traitement prophylactique de la crise d’angine de poitrine ». Dès lors, cet organisme assume pleinement ses responsabilités et préfère retirer ce médicament du marché dans la mesure où son efficacité n’est pas pleinement avérée.