C'est le 25 juin 2009 que Michael Jackson nous quittait. Terrible nouvelle qui avait fait le tour du monde en seulement quelques minutes et qui laisse aujourd'hui une cicatrice encore ouverte pour de nombreux fans et artistes. Il est depuis avéré que le chanteur soit mort suite à l'administration en trop grande quantité de propofol, un puissant anesthésique qu'il utilisait régulièrement. L'injection de propofol n'est pas sans conséquences : de nombreux effets secondaires sont redoutés, tels que les nausées. Michael Jackson était suivi par le Docteur Conrad Murray qui veillait à la bonne santé du chanteur. Seulement, c'est lui qui se retrouvera au mois de mai sur la banc des accusés, l'enquête sur la mort du "King Of Pop" le rendant responsable. Le célèbre médecin prépare sa défense : lors de l'audience préliminaire de mercredi dernier, son avocat Edward
Chernoff expliquait son point de vue : « Nous croyons qu’au moment de sa mort, Michael Jackson était une personne désespérée en raison de sa situation financière ». De manière implicite, l'avocat soutient la thèse du suicide sans pour autant utiliser le terme. Une manière déguisée de remettre la faute sur les "problèmes financiers" de Michael Jackson qui ont été mis en avant dès le début la mise en accusation du Docteur Conrad Murray. Selon le procureur en charge de cette affaire, « Cela n'a rien à voir avec le cas pour lequel Conrad Murray est poursuivi. Cette théorie voudrait que Michael Jackson ait commis un suicide, pris sa propre vie ? Je ne crois pas que cette théorie soit recevable ».
Ce procès, au cœur de la controverse, est beaucoup plus délicat qu'il n'y parait. Les fans n'imaginent pas leur idole pouvoir se suicider, tandis que le médecin laisse supposer qu'il n'a aucune implication dans cette mort accidentelle (ou non). Il était évident que ce décès susciterait autant d'intérêt, un peu comme Marilyn Monroe en son temps, une affaire qui n'a toujours pas été résolue...
Crédit photo : ABACA