Résumé :
Décembre 2008, dans une vallée encaissée des Pyrénées. Au petit matin, les ouvriers d’une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d’un cheval sans tête, accroché à la falaise glacée. Le même jour, une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée. Le commandant Servaz, 40 ans, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa carrière. Pourquoi avoir tué ce cheval à 2 000 mètres d’altitude ? Serait-ce, pour Servaz, le début du cauchemar ? Une atmosphère oppressante, une intrigue tendue à l’extrême, une plongée implacable dans nos peurs les plus secrètes, ce premier roman est une révélation !
[Nombre de pages : 553]
Je tiens à remercier ainsi que les éditions XO pour ce partenariat.
Mon avis :
Je partais avec un excellent à priori puisque Louve m'avait fait saliver, malheureusement j'ai très vite déchantée.
Je n'ai pas du tout accroché avec le style de l'auteur, j'ai trouvé ma lecture longue avec des passages complètement inutiles à l'intrigue. L'atmosphère ne m'a pas du tout aspiré, je ne me suis pas retrouvée sur place, aux côtés des enquêteurs. J'avais vraiment hâte qu'il se termine...
Si l'immersion a été difficile, l'empathie pour les personnages était également inexistante. Un poil Diane, cette jeune psychologue, plongée dans cette atmosphère angoissante. Les enquêteurs sont grossièrement survolés... On se concentre surtout sur Servaz, le policier toulousain venu prêté mains fortes aux gendarmes, enfin, surtout à Ziegler, capitaine de gendarmerie qui traite cette enquête de cheval décapité.
L'histoire commence par la découverte d'un cheval décapité : HORREUR ! Il s'agit de celui d'une des plus grosse fortune de France, du coup, on met en place un modus operandi absolument grandiloquent... Mais l'enquête n'est pas concentré que sur ce fait puisque l'on va découvrir des cadavres... je n'en dirais pas plus, je ne veux pas spoilier !
Il est vrai que j'aurais pu admirer la fin qui peut laisser sur le fessier certaines personnes; bon, on se doute tout de même à un certain moment mais il est vrai que l'on ne devine pas tout en même temps, Bernard Minier fait tout de même duré le suspens...
Si la mayonnaise n'a pas pris, il faut que j'avoue également que certaines petites choses m'ont choqué. Ici, on parle de gendarmerie... Alors, bien évidemment, les TIC (technicien d'identifiication criminel) viennent sur place pour les "traces" mais ils sont bien formés ! Peut-être que la réfléxion de Servaz était dû au fait qu'il soit dans la police et que c'était pour titiller la relation entre les deux services... A la rigueur...
Par contre, ce qui m'a contrarié, c'est le fait que Ziegler soit Capitaine de gendarmerie (donc Officier) et que durant tous les passages narratif, l'auteur la qualifie de "la gendarme", cela n'équivaut pas à une insulte mais bon... elle n'est pas sous-off et on appelle un chat...
Je pourrais continuer par le fait que les gendarmes (terme global !) enquêtent en tenue (il est très rare de les voir en civil et dans ces conditions, vous ne sauriez pas qui ils sont, surtout ils sont sur une enquête...) et ils ont le devoir de se trouver dans des tenues corrects, donc l'anneau dans le nez, la tenue de motarde et le tatouage qui dépasse du cou... ben, ça ne le fait pas du tout ! Même pour une capitaine (surtout, devrais-je dire) ! Le personnage de Ziegler ne colle pas à celui qui lui est attribué.
J'ai eu vraiment beaucoup de mal à terminer ce livre pourtant la fin vaut le coup...
Pour un premier roman, l'ensemble est pas mal du tout même si le coup de la gendarmerie m'a véritablement dérangé... peut-être suis-je trop pointilleuse... je vous l'accorde, mais l'écriture ne m'a pas non plus fait accroché à l'histoire... Pour moi, ce n'est pas une révéltation !
Je vous invite à lire l'avis de Louve, qui a été bien plus conquise que moi.
Format Broché
Editions XO
Prix : 20.90 €