Mardi dernier, Nicolas Sarkozy défendait devant des députés, inquiets, de la « Droite rurale », sa politique de réduction de postes de fonctionnaires. Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il était “conscient des incidences” et qu’à “un moment donné”, il faudrait se poser la question du maintien de la règle du “un sur deux”, soit le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
La semaine précédente, le secrétaire d’État chargé de la Fonction publique, Georges Tron, disait la même chose .. !,
Pourtant, tous les deux semblent oublier que la programmation budgétaire court jusqu’en 2013, et qu’il est prévu, l’année prochaine dans l’éducation nationale, un nombre équivalent de suppressions, à cette année !
Le parti socialiste, par la voix du député Christian Paul, souhaite tourner le dos à la Révision générale des politiques publiques (RGPP) : « La RGPP, nous la vivons tous au quotidien : un affaiblissement de l’action publique, une perte substantielle d’ingénierie publique et une rupture du pacte républicain entre l’État et les collectivités locales. Nous insistons énormément sur la recréation d’un pacte de confiance entre l’État et les collectivités car depuis 2007, nous vivons une sorte de guerre froide qui nuit profondément à l’efficacité publique »
Le Parti socialiste identifie certains problèmes, dont :
- L’éloignement des centres de décisions : « Nous sommes convaincus que c’est dans le pilotage conjoint État-collectivités territoriales que l’on trouvera une efficacité de la puissance publique. »
- Les effectifs : « Il faudra remettre des moyens publics, du personnel en fonction des cibles que nous nous donnons plutôt. Le projet parle de l’embauche de 10 000 policiers, de 500 personnels de justice. »… Et pour l’Education, et les Hôpitaux… ?